Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

22/01/2016

Les victimes du Mans

La géniale idée d'Henry Renoul à laquelle se rallie notre association Vendée Militaire


Une digne sépulture pour les victimes vendéennes du Mans

      Le quotidien Ouest-France, dans sa livraison du 9 janvier 2016 et en pages « Pays de la Loire », relance la question de la dernière demeure des soldats et familles des Vendéens, victimes de la répression républicaine au Mans, après la bataille des 12 et 13 décembre 1793, au cours de la Virée de Galerne.
       Les travaux, entrepris par la ville du Mans en 2009 dans le quartier des Jacobins, ont mis à jour ce que déjà beaucoup d’historiens et d’archéologues pressentaient : des fosses communes où reposaient des ossements de victimes ensevelies à la hâte et comblées de chaux vive.
     Cette découverte a conduit l’Institut national de recherches archéologiques préventives à mener des études scientifiques de ces restes humains. L’INRAP confirme qu’il s’agit bien des victimes de l’un des épisodes les plus meurtriers de la Guerre de Vendée. « L’état des squelettes révèle l’âpreté des combats... Le processus d’extermination des rebelles, historiquement acté, est alors en marche » explique l’article d’Ouest-France.
       La chapelle du Mont des Alouettes
  Dès 2009, Philippe de Villiers, alors président du Conseil général de la Vendée, proposait d’accueillir ces dépouilles au sein de l’Historial et Mémorial de la Vendée, haut lieu de la commémoration vendéenne, le 25 septembre 1993, en présence d’Alexandre Soljenitsyne. 
        Une autre proposition provenait d’Hervé de Charette, ancien maire de Saint-Florent-le-Vieil, qui mettait à disposition la chapelle Saint-Charles où est enterré Cathelineau.
      Le nouveau président du Conseil départemental de la Vendée, Yves Auvinet, relance la proposition de l’Historial, « tout en refusant de s’enfermer dans un discours victimaire ». Les victimes du Mans, et plus largement des colonnes infernales, se seraient bien passées et du discours de la Convention, et de la sauvagerie des soldats de la République naissante !
            Il existe un autre haut-lieu de la mémoire vendéenne, largement mis en valeur au cours des deux derniers siècles : le Mont des Alouettes et sa chapelle votive, commencée sous la Restauration, et achevée en 1968. De nombreux princes et personnalités, de grandes manifestations populaires et vendéennes, ont marqué son histoire et sa légitimité à représenter la Vendée militaire. La chapelle pourrait accueillir en une crypte de recueillement les ossements de nos ancêtres, représentant tous nos morts pour Dieu et pour le Roy, « restés sans sépulture ».
Henry Renoul 

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