Onglets

14/10/2015

A propos du génocide vendéen

     Dans le numéro de la Lettre de Vérité pour la Vendée (n°43, septembre 2015), nous relevons une recension – sans concession ! – de l'ouvrage que Madame Anne Rolland-Boulestreau vient de consacrer aux Colonnes infernales (Fayard Histoire). Dans la conclusion l'auteur de l'ouvrage prononce cette sentence définitive. Ecoutons-là :
" Au final, la notion de "génocide vendéen a vécu" (p.263). Affirmation confortée par la note suivante (p. 312) : " Voir à cet égard les débats et l'inflexion de la Revue du Souvenir Vendéen, favorable dans un premier temps à l'emploi du mot "génocide "* pour qualifier ce qui s'était passé en Vendée, puis le réfutant."

    Commentaire de l'auteur de la recension :

   « En clair, le fait que l'actuel président du Souvenir Vendéen réfute le terme de génocide suffit à ses yeux pour clore le débat et effacer les positions de ses prédécesseurs et celles de nombreux érudits  qui ont publié des ouvrages convaincant sur ce thème. » N'oublions pas les associations qui depuis très longtemps défendent la mémoire vendéenne et qui n'ont pas changé d'avis sur le génocide vendéen.
   Anne Rolland-Boulestreau ne reconnaît pas le génocide vendéen. C'est son droit. L'actuel président du Souvenir Vendéen ne le reconnaît pas non plus. C'est aussi son droit. Mais il n'est pas sûr que le Souvenir Vendéen réel, c'est-à-dire les adhérents de base, partagent l'opinion de leur président. On peut se demander si la note 18 de la page 312 n'est pas finalement un cadeau empoisonné offert au président du Souvenir Vendéen.

Dominique Lambert de La Douasnerie

* Voyez par exemple l'éditorial du n° 237 de la Revue du Souvenir Vendéen et l'article d'Henry Renoul dans Courrier de l'Ouest du 17 février 2007.



Courrier de l'Ouest, 17 février 2007

2 commentaires:

  1. Renée Bordereau14 octobre, 2015 17:42

    Il faut vraiment ne jamais avoir lu les livres de Monsieur Reynald Seycher pour affirmer de pareilles sottises ! Relisez la définition du génocide !
    Les ouvrages de Monsieur Secher ont été rédigés après de nombreuses études menées selon une méthode scientifique et ne laissent aucun doute sur la réalité de ces massacres commis en vue de la destruction totale des Vendéens, hommes, femmes, enfants, bébés, vieillards, non pour pour ce qu'ils auraient pu faire mais simplement pour ce qu'ils étaient, en application d'un plan concerté d'extermination !
    Mais laissons la parole à Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des Capétiens, qui confirmait : « Quand deux armées s’affrontent, c’est une guerre. Quand des femmes et des enfants sont sciemment et systématiquement tués, quand des villages sont rasés, quand des monuments sont détruits, c’est un génocide. »

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  2. Merci, chère Renée Bordereau d'apporter de l'eau à notre moulin, appuyez fort justement sur une haute réflexion de Monseigneur le duc d'Anjou.

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