Les éditions Les bons livres pour tous (49240 Avrillé - courriel editions@lesbonslivrespourtous.com), continuent à dénicher de merveilleux titres anciens destinés à être lus et à méditer en famille.
Elles vous proposent aujourd'hui un ouvrage consacré à Martial de Savignac, né au château des Vaux, paroisse de La Jonchère (Haute-Vienne), curé de Vaiges, dans le canton de Sainte-Suzanne (Mayenne), depuis le 19 septembre1786.
Grace à "ses qualités naturelles", l'abbé de Savignac fut rapidement adopté par la population et ses confrères. Il accepta le serment mais "réserva expressément tout ce qui (concernait) la foi et la puissance de l'Eglise catholique apostolique et romaine". Il fut donc considéré comme réfractaire au serment ainsi que son vicaire, Louis-Michel Blaisot.
Aucun intrus ne tiendra en place à Vaiges. Réfugié d'abord à Evron, l'abbé de Savignac revint s'installer à Vaiges en 1791 où il célébra la messe de minuit. Contraint de quitter de nouveau sa paroisse, il y revint bientôt se cacher, au milieu de ses paroissiens, rendant tous les services que l'on peut attendre d'un bon prêtre.
En août 1794, Jacques Bruneau de La Mérouzière (né à Brissarthe le 25 octobre 1772), dit Monsieur Jacques, un chouan "au regard mélancolique" dit un témoin, arriva à Viages avec ses batailleurs. Il avait fait partie de la garde constitutionnelle de Louis XVI avec Henri de La Rochejaquelein, Dieusie, Guillaume de Sarrazin, Jean-Baptiste Martin plus tard Martin de Baudinière... Monsieur Jacques demanda à M. de Savignac de devenir l'aumônier de sa division afin de "maintenir ses hommes dans les pratiques religieuses".
Le curé de Vaiges accepta. Fin 1795, l'abbé de Savignac accompagna Michel Jaquet - ou Jacquet, dit Taillefer à la tête des chouans de La Bazouge et de Chéméré, puis capitaine de Chéméré, puis sans doute de Vaiges - au château de Bourmont, en Freigné, pour y rencontrer le général de Scépeaux.
Le but était d'obtenir un véritable chef : ils revinrent avec Monsieur Charles ou Adolphe, c'est-à-dire Claude-Augustin, chevalier de Tercier († en 1823). C'est ce dernier qui apprit à l'abbé de Savignac la mort de ses deux frères, Charles et Joseph de Savignac, fusillés après l'affaire de Quiberon, le premier le 28 août et le second le 1er septembre 1795. M. de Tercier était sorti indemne de Quiberon (27 juin 1795).
Elles vous proposent aujourd'hui un ouvrage consacré à Martial de Savignac, né au château des Vaux, paroisse de La Jonchère (Haute-Vienne), curé de Vaiges, dans le canton de Sainte-Suzanne (Mayenne), depuis le 19 septembre1786.
Grace à "ses qualités naturelles", l'abbé de Savignac fut rapidement adopté par la population et ses confrères. Il accepta le serment mais "réserva expressément tout ce qui (concernait) la foi et la puissance de l'Eglise catholique apostolique et romaine". Il fut donc considéré comme réfractaire au serment ainsi que son vicaire, Louis-Michel Blaisot.
Aucun intrus ne tiendra en place à Vaiges. Réfugié d'abord à Evron, l'abbé de Savignac revint s'installer à Vaiges en 1791 où il célébra la messe de minuit. Contraint de quitter de nouveau sa paroisse, il y revint bientôt se cacher, au milieu de ses paroissiens, rendant tous les services que l'on peut attendre d'un bon prêtre.
En août 1794, Jacques Bruneau de La Mérouzière (né à Brissarthe le 25 octobre 1772), dit Monsieur Jacques, un chouan "au regard mélancolique" dit un témoin, arriva à Viages avec ses batailleurs. Il avait fait partie de la garde constitutionnelle de Louis XVI avec Henri de La Rochejaquelein, Dieusie, Guillaume de Sarrazin, Jean-Baptiste Martin plus tard Martin de Baudinière... Monsieur Jacques demanda à M. de Savignac de devenir l'aumônier de sa division afin de "maintenir ses hommes dans les pratiques religieuses".
Le curé de Vaiges accepta. Fin 1795, l'abbé de Savignac accompagna Michel Jaquet - ou Jacquet, dit Taillefer à la tête des chouans de La Bazouge et de Chéméré, puis capitaine de Chéméré, puis sans doute de Vaiges - au château de Bourmont, en Freigné, pour y rencontrer le général de Scépeaux.
Le but était d'obtenir un véritable chef : ils revinrent avec Monsieur Charles ou Adolphe, c'est-à-dire Claude-Augustin, chevalier de Tercier († en 1823). C'est ce dernier qui apprit à l'abbé de Savignac la mort de ses deux frères, Charles et Joseph de Savignac, fusillés après l'affaire de Quiberon, le premier le 28 août et le second le 1er septembre 1795. M. de Tercier était sorti indemne de Quiberon (27 juin 1795).
C'est le 29 avril que l'abbé de Savignac fut arrêté à Bazougers. Conduit à Meslay, puis à Laval où un premier jugement le condamne à 15 ans de fers (7 mai 1796). Mais le général républicain Chabot, originaire de Niort, ordonna la révision du procès qui fut cassé le 9 mai. On forma une nouvelle commission militaire.... Celle-ci condamna à mort le curé de Vaiges. Il fut fusillé le 10 mai 1796 à midi, sur la place du Gast à Laval. Sa mort fut celle d'un saint.
Le 8 mars précédent, Michel Jaquet, dit Taillefer, avait trouvé la mort au combat de La Cognardière près de Vaiges.
Le livre de L. de Savignac, La vraie noblesse d'un prêtre. Martial de Savignac curé de Vaiges. est magnifiquement écrit. Vous aurez plaisir, cet hiver qui approche (et qui sera rude paraît-il), à le lire à haute voix à vos enfants et vos amis auprès du feu.
D.L.
Ce livre est en vente auprès de l'éditeur au prix de 17 euros port compris.
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