30/11/2024

Savoir 149-150 est chez l'imprimeur

 

Le dernier numéro de notre revue Savoir est chez l'imprimeur depuis quelques jours. 
Il s'agit du numéro 149-150 du mois de décembre 2024. 
En attendant de le recevoir vous pouvez en consulter quelques extraits 
en cliquant sur l'image.



07/11/2024

Lectures françaises

Dans son numéro 810, l'indispensable revue mensuelle Lectures françaises nous consacre une page. 
Merci à elle.



Lectures françaises DPFVAD
BP 70001
69 190 Chiré-en-Montreuil




04/11/2024

Décès de Jacques Suard

 †
Jacques Suard


    Nous venons d'apprendre le retour à Dieu du docteur Jacques Suard, âgé de 91 ans, le mercredi 30 octobre.

    Souvent présent dans les réunions de la Vendée Militaire, Jacques Suard était connu de beaucoup de nos adhérents. Sa bibliothèque sur les guerres de Vendée était considérable et notre ami communiquait facilement les informations bibliographiques dont nous pouvions avoir besoin pour nos recherches. Nous garderons de lui le souvenir d'un homme aimable et charitable et "entièrement dévoué" à la cause vendéenne. Lors de notre dernier entretien téléphonique, quelques jours avant son décès, j'ai compris qu'il me faisait ses adieux.

    Nous présentons à sa femme, Brigitte, à ses enfants et petits-enfants, notre plus vive sympathie et l'assurance de nos prières.

    Les obsèques de notre ami auront lieu le mardi 5 novembre en l'église Notre-Dame des Dunes à Pornichet.


D.L.

09/09/2024

Nos amis à Chiré


Patrice Lefort et ses amis étaient présents aux journées chouannes à Chiré.

La Vendée Militaire rend hommage à Monsieur Henri

 

Près de Cholet, un pèlerinage pour

 évoquer « Monsieur Henri »



Les anniversaires de sa naissance et de sa mort sont chaque année soulignés. Henri de La Rochejaquelein reste gravé dans les mémoires de défenseurs de l’histoire vendéenne. De nombreux lieux sont ainsi sanctuarisés par l’association Vendée militaire, comme son cénotaphe à Nuaillé (Maine-et-Loire), visité ce vendredi 30 août.

Deux fois par an, ces passionnés de l’histoire des guerres de Vendée, adhérents à l’association Vendée militaire, se réunissent sur le cénotaphe de La Rochejaquelein pour honorer “Monsieur Henri”.

Ouest-France Publié le 02/09/2024 à 11h00

À Nuaillé (Maine-et-Loire), ce vendredi 30 août, à 15 h, un groupe de l’association Vendée militaire, forte de 480 membres cotisants et créée le 27 janvier 1976, s’est donné rendez-vous sur le cénotaphe d’Henri de La Rochejaquelein.

Une réunion qui se déroule « deux fois par an, pour l’anniversaire de sa mort, le 28 janvier 1794, et de sa naissance, aujourd’hui le 252e », informe Dominique Lambert de la Douasnerie, président de l’association. La manifestation s’illustre d’hommes en costume et de battements de tambour.

« Ne pas oublier »

Une vingtaine de personnes sont rassemblées, dont une demi-poignée de Nuaillais. Parmi ces passionnés, certains habitent à plus de 50 km, venus honorer l’homme qui, à 20 ans, avait quitté la garde de Louis XVI pour combattre les Républicains dans sa région d’origine, au nom de la religion et du roi.

« Pour ne pas oublier. » Dominique Lambert de la Douasnerie sait tenir son auditoire en haleine mieux que quiconque, pour évoquer ce général en chef de l’armée vendéenne catholique et royaliste. « Pour autant, il n’y a pas que des royalistes qui nous rejoignent. »

Ouest-France 2 septembre 2024

29/08/2024

De cathédrale en cathédrale, la Traversaine de Marie rend hommage aux Vendéens


Le pèlerinage aura duré plus de 5 semaines et aura sillonné le diocèse actuel de Luçon, la Vendée, avec deux incursions vers l’abbaye de Beauchêne en Deux-Sèvres et le site de Fréligné en Loire-Atlantique.  La Traversaine, ce sont les « chemins de traverse » de nos ancêtres, particulièrement dans les années terribles de la Révolution, de 1792 à 1796, alors que la République naissance avait décrété l’extermination, le populicide des rebelles de la Vendée. 

Ce pèlerinage de près de 40 jours, de la cathédrale de Maillezais à celle de Luçon avait principalement pour but la méditation, la prière, la demande d’intersession aux cœurs unis de Jésus et de Marie pour la France, en bien mauvaise posture. 

Le postulat des créateurs et organisateurs, en particulier Coline, était de se placer sous le patronage des saints connus, comme l’immense Père de Montfort, mais également des martyrs et confesseurs de la Foi, combattants de l’épopée et martyrs de la répression génocidaire. La marche (600 km) en prière de plusieurs centaines de pèlerins, s’arrêtant chaque soirée animée, dans les paroisses et autres lieux saints, aura permis la découverte des anciens diocèses de Luçon et de Maillezais et affleuré ceux de Nantes et d’Angers, diocèses également insurgés en 1793. Reste à souhaiter d’autres Traversaine de Marie, tant la richesse de celui qui s’achève est prometteur de regain de Foi, d’Espérance et de Charité. 

Beaucoup de temps forts auront jalonné ces 40 jours : la messe de la basilique de Saint-Laurent célébrée par Monseigneur Audot, archevêque d’Alep en Syrie, celle des Lucs-sur-Boulogne par Dom Pateau, abbé de Fontgombault, selon le rit tridentin, celle de consécration de la Vendée aux Sacrés Cœurs unis de Jésus et de Marie par Monseigneur François Jacolin, évêque de Luçon et celle de clôture en la cathédrale par de nombreux prêtres dont les abbés Lubot, Robineau, Poulailleau et Prigent. Les grands sites de la mémoire vendéenne ont servi d’étape aux pèlerins. Notons particulièrement la chapelle de la Tullévrière, l’abbaye de la Grainetière où Philippe de Villiers a rappelé ce qu’était « Être Vendéen » ou le site de La Rabatelière et le passage du Gois vers Noirmoutier. 

Pour quelques-uns, la visite du parc du Puy du Fou a été également possible, avec ces spectacles et particulièrement la chapelle de son château où est exposé l’anneau de Jehanne d’Arc, objet de la vénération des pèlerins des Cœurs Unis. Il y a une quantité imposante de photos, de vidéos et de textes qui seront un jour publiés. Nos lecteurs et adhérents seront informés !


Henry Renoul


 Au Mont des Alouettes, en mémoire des Vendéens tombés pour Dieu et le Roy !









05/08/2024

Extrait du Savoir 147-148

     Savoir 147-148 est actuellement chez l'imprimeur et cela depuis 8 jours. Elle devrait arriver dans vos boites vers le 20 août. Pour vous faire patienter nous vous proposons de feuilleter un extrait de notre revue en cliquant sur l'image ci-dessous.

Cliquez ici

Savoir 147-148 est chez l'imprimeur


 

Restauration du manoir de La Chaperonnière

Courrier de l'Ouest, 4 août 2024

 

Pèlerinage du 14 juillet 2024 autour du général Cathelineau

Patrice Lefort et șes amis se sont encore distingués lors du pèlerinage annuel du 14 juillet 
autour de Jacques Cathelineau, premier généralissime de l'armée vendéenne.

L'arrivée des pèlerins au Pin-en-Mauges

Devant la statue de Jacques Cathelineau au Pin-en-Mauges
Devant a maison de Jacques Cathelineau au Pin-en-Mauges


 

11/07/2024

Décès de Georges Rouillière

             Georges Rouillière
                              (1933-2024)


    C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le retour à Dieu, à l'âge de 90 ans, de M. Georges Rouillière, père de notre si appréciée et dévouée trésorière et collaboratrice de la revue Savoir, Sophie Lambert de La Douasnerie.

    Certains se souviendront du passionnant documentaire que Georges Rouillière avait réalisé, en 1993, pour notre association, consacré aux différentes journées du bicentenaire du soulèvement vendéen.

    La messe pour le repos de l'âme du défunt aura lieu en l'église Saint-Martin de Beaupréau, paroisse du général d'Elbée, le samedi 13 juillet, veille de l'anniversaire de la mort de Jacques Cathelineau, à 14h30.

    Que la famille du défunt, en particulier son épouse et notre chère Sophie, épouse de notre président-fondateur, trouve ici l'expression de nos biens sincères condoléances et l'assurance de nos prières.

    Une messe pour M. Georges Rouillière a été célébrée le 10 juillet par l'abbé Boven en l'église de Notre-Dame-du-Pé (Sarthe).


Vendée Militaire

 

04/05/2024

Clément Millon révèle un sujet peu traité par les historiens.

 

  




Savoir N° 143-144-145-146 est à l'honneur dans la presse

Le Courrier de l'Ouest salue le dernier numéro de Savoir. En effet, Dominique Lambert de La Douasnerie donne une étude minutieuse consacrée à l'une des amazones le plus connues du général Charette : Victoire-Aimée Libault de La Barossière, épouse de Nicolas-Henry Gouin du Fief. Aucun chercheur à ce jour ne savait où et quand la "comtesse" du Fief était décédée. Elle n'est pas morte dans les années 1820 à Philadelphie, comme on peut le lire dans différents articles la concernant, mais le 24 novembre 1818 à Saint-Servan, comme nous le révèle pour la première fois Dominique Lambert de La Douasnerie d'après les recherches de la trésorière de notre association. Dominique Lambert nous apprend également que le discours attribué au général Charette – " Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux : tout ce que nos pères ont aimé devant nous..." – est en réalité de Narcisse Jean Bouron, auteur contemporain.

Le Courrier de l'Ouest salue également le travail de 42 pages de Sophie Lambert de La Douasnerie sur la postérité de cette amazone. Mère de huit enfants, quatre vivaient encore au moment de la Révolution et durant laquelle ils connaîtront un destin surprenant. L'étude nous emmène aux U.S.A., à Jersey, à Gratz (Autriche)... et jusqu'en Australie. Contrairement aux propos des généalogistes, Cherubin du Fief, ne peut pas être un enfant de l'amazone, mais très probablement, un enfant naturel de son beau-frère César Gouin du Fief. Concernant ce dernier, Sophie Lambert a retrouvé sa trace à Saint-Domingue où il était procurateur de l'habitation Damiens. Elle rend publique pour la première fois la date et le lieu de décès de César Gouin du Fief à La Jamaïque en 1800. Acte trouvé par Tim Cassedy (Associate Professor, Departement of English, Southern Methodist University de Dallas) avec lequel Sophie Lambert échangea beaucoup d'informations autour de la famille Gouin du Fief. Elle nous révèle enfin que si César Gouin du Fief est mort célibataire, il eut au moins 7 enfants naturels à Saint-Domingue...

Ce numéro exceptionnel de 200 pages se vend au prix de 40 euros auprès de l'association Vendée Militaire. Règlement par Chèque à l'ordre de Vendée Militaire, 2 avenue de la gare, 49 123 INGRANDES LE FRESNE SUR LOIRE . Renseignements : 06 13 38 85 20.

                                                                                                                              Vendée Militaire 



Courrier de l'Ouest 25 avril 2024

Acte de décès de Victoire-Aimée Libault de La Barossière, le 24 novembre 1818 à Saint-Servan

30/04/2024

Michel Vrignault raconte l'histoire de la frégate la Nymphe coulée par les Vendéens en décembre 1793




Le livre  « l’Odyssée de la Nymphe « n’est pas un récit de plus sur la marine française du XVIIIème siècle. C’est la suite ou plutôt une étape, d’une aventure humaine inédite, archéologique et historique, celle d’une  frégate innovante de 18, armée de 40 canons. (Comparable à l’HERMIONE construite à Rochefort). Construite à Brest en 1782, le récit s’achève à Noirmoutier en Vendée en 1793. 

Fait unique, cette frégate fut coulée par les royalistes lors du siège de cette île par les Bleus le 30 décembre 1793, … Ce sera le seul navire coulé par les vendéens, pendant les terribles guerres de Vendée. Guerres qui se sont surtout déroulées,  dans le marais ou dans le bocage de la  Vendée Militaire. De ce fait cet événement maritime est resté  ignoré par les historiens. Il aura fallu « plonger » dans les archives pour en comprendre tout l’intérêt.

Pour l’auteur, tout a commencé fortuitement. Il y a plus de 40 ans !  Dans les années 80, les pompiers plongeurs de Challans  au cours d’un exercice furent les premiers à découvrir dans la baie de Bourgneuf de mystérieuses charpentes. Sans GPS,  ce lieu  resta ignoré jusqu’à nos jours. S’agissait-il des restes de La Nymphe ?

Par quel sortilège, cette découverte, devint-elle une obsession de retrouver l’épave ?  Etant plongeur impénitent, Michel Vrignaud, pressentait  que cette épave n’était pas ordinaire. La suite devait lui donner raison.

Après avoir prospecté, avec l’AVVAS (Association Vendéenne de Vidéo et d’Archéologie Subaquatique), de nombreuses épaves, sur les côtes de Vendée, aux Sables d’Olonne,  jusqu’à la pointe du Grouin du Cou à la Tranche sr Mer ; Ce n’est que bien plus tard, en 2012, que Michel Vrignaud, grâce à  2 plongeurs téméraires ( Vincent Ydier et André Lorin .) lança les prospections  à partir du petit port du Bec (Beauvoir) . Ce fut le début  de nombreuses et difficiles  plongées en Baie de Bourgneuf. Zone qui n’a  rien d’exotique…. avec ses eaux troubles, et ses courants violents…

 C’est en Aout 2014,  grâce à l’emploi d’un magnétomètre performant et d’un nouveau sondeur à balayage latéral que fut enfin découverte l’épave ! Moment euphorique. ! L’écran confirmant nettement l’image de la carène d’un navire enfoui ! 

Profitant de bonnes conditions météo,  le trio  pu s’immerger à seulement 7 mètres de profondeur, pour valider la découverte. C’est sous un long tumulus de sable que sommeillait une épave aux œuvres vives surprenantes. Le livre décrit ces véritables trésors archéologiques.

Les plongeurs  n’étaient pas au bout de leurs surprises. Les recherches en archives  révélèrent l’histoire absolument incroyable de cette frégate. Véritable Odyssée. S’y embarqua notamment le Marquis de Lafayette… et tant d’autres « héros des deux mondes ».  A n’en pas douter cela justifiait  cet ouvrage original, mêlant aventures et Histoire.

Parmi les chapitres forts de ce livre il faut retenir le combat historique de La Nymphe, contre le HMS ARGO qui illustre  la couverture. En plus de ses missions exploratrices (Terre Neuve) et diplomatiques  retenons que La Nymphe pendant 2 ans et demi, partit en Océan Indien, accompagnée de La Penélope. Le naufrage de cette dernière à Fals Bay, (près de la ville du Cap) contraignit à embarquer sur La Nymphe, déjà surchargée, les survivants. Parmi eux le ravissant couple  du jeune et prestigieux Irlandais William Burkeley, avec sa splendide épouse Céleste Chappot  dont le mariage eut lieu au château de la Brossardière près de la Roche sur Yon … Le livre évoque après leur retour en France, la Virée de Galerne, leurs aventures, leurs emprisonnements à Angers…  Céleste survécut et devint une des «  amazones de Charrette !

Les voyages de La Nymphe sont une suite de multiples péripéties. La Nymphe  révèle  l’âme  de ses prestigieux capitaines. Tous furent héroïques.   La lecture de ce livre nous ouvre ainsi des pages d’histoire méconnues enrichies par des anecdotes inédites. Nous découvrons alors d’authentiques grands marins… servis  par des équipages disparates, démunis et pauvres, mais non moins courageux. La marine de Louis XVI fut bien celle du courage et du sacrifice.

Evidemment, la destinée royale  de La Nymphe fut brutalement interrompue, à La Révolution. Celle-ci s’en empara. Ce fut pour son malheur !  Et le malheur des prisonniers vendéens de Noirmoutier dont la plupart furent massacrés.

Tel un reportage minutieux, heure par heure, l’auteur déroule cette journée fatale du 30 décembre 1793. Echouée, l’imposante frégate fut finalement atteinte par les boulets royalistes des forts de Noirmoutier. Anéantie, la frégate tel un animal blessé, se coucha et se laissa recouvrir par les eaux boueuses de la Baie de Bourgneuf.

 L’épave repose désormais depuis plus de 2 siècles  dans les sables  de la Baie de Bourgneuf. On aurait pu en rester là… ce n’était qu’un début !

Commence alors une enquête hors normes. L’auteur à partir de son expérience, retrace le parcours de la frégate,  lieux qu’il a visités. Il nous fait part de ses réflexions. Et pour finir il nous initie à l’archéologie sous-marine. Cette démarche qui consiste à sauvegarder, les éléments « non renouvelables » du plus petit au plus grands. Telle une scène de crime, où rien ne doit être déplacé.

 Impliqué dans le futur musée des gens de mer (NACEO) aux Sables d’Olonne Il évoque également tous les chantiers de l’AVVAS qui depuis une vingtaine d’années ont permis de restaurer de superbes pièces d’artillerie qui garnissent plusieurs sites historiques des Sables d’Olonne …

Ce livre est donc plus qu’un livre d’histoire, c’est une aventure humaine qui devrait se poursuivre. Notamment grâce à des drones. Une exploration minutieuse de l’épave de la Nymphe, devrait pouvoir se poursuivre et révéler les secrets d’une frégate engloutie, patrimoine unique de notre histoire Vendéenne.

Précisons que l'Odyssée de la Nymphe a été publiée par les Éditions de L'Etrave (La Talbotière, 61130 Iré Tel: 06 11 33 11 00 contact@editions-etrave.fr) et qu'il est préfacé par notre ami et adhérent Alain Gaillard, historien des guerres de l'Ouest et "passionné d'histoire maritime". L'ouvrage est en vente au prix de 20€. Demandez-le à votre libraire.

L'ouvrage du Père Argouarc'h : Passion de la Vendée

 Avec son magnifique ouvrage, Passion pour la Vendée, le Père Jean-Paul Argouarc'h raconte le martyre des Lucs-sur-Boulogne en mars 1794. L'ouvrage est édité par Via Romana. Prix 25€.




Joël Coudreau

 Nous avons appris le retour à Dieu de notre très sympathique adhérent Joël Coudreau le 13 avril dernier. La messe de sépulture a eu lieu le 18 avril. La Vendée Militaire a offert une messe à son intention célébrée par le Père Dominique Duranton.

Nous présentons à Denise, son épouse et notre adhérente, nos plus sincères condoléances et l'assurance de nos prières.

21/03/2024

Savoir 134-144-145-146 bientôt chez vous

 Le numéro exceptionnel de notre revue Savoir – 200 pages ! – sera bientôt dans vos boites aux lettres. Actuellement chez l'imprimeur, il vous sera expédié à la fin de semaine prochaine. En attendant, voici quelques pages extraites de ce numéro tant attendu. 

Cliquez pour feuilleter un extrait de la revue

01/03/2024

Décès de notre vice-président Jean-Paul Retailleau

 †

Jean-Paul Retailleau

Vice-président de la Vendée Militaire


C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le retour à Dieu de notre vice-président et ami Jean-Paul Retailleau. Depuis près de 50 ans, il défendait la cause vendéenne au sein de notre association. Il était l'un des organisateurs et très fidèle auditeur de nos Veillées vendéennes.

À Colette, son épouse, que vous avions souvent l'occasion de rencontrer dans nos journées vendéennes, à toute sa famille, nous présentons nos sincères condoléances et l'assurance de nos prières.


Jean-Paul assistant à notre dernière manifestation
en l'honneur d'Henri de La Rochejaquelein
– Nuaillé, 31 janvier 2024 –


07/02/2024

Vers une heureuse réconciliation du chef de la maison de France et du chef de la maison de Bourbon.

 Chez nous aussi, il y a des rois… 

et ils vont bien, merci pour eux !










Nous apprenons que le roi Charles III est atteint d’une « forme de cancer ». Le ton du communiqué est tout britannique ; avec un peu d’imagination, on pourrait presque entendre la voix d’un porte-parole à l’accent cut-glass parler de « some sort of cancer » sur le perron de Buckingham. L’annonce de cette maladie, en vérité, nous renvoie bien moins à la finitude de l’existence (ce triste cliché) qu’à la permanence de l’idée monarchique, dont l’incarnation ne cesse jamais (« le roi est mort, vive le roi »). Pour entourer le vieux roi, ils sont venus, ils sont tous là, il y a même Harry, le fils maudit, revenu tout exprès du Wokistan californien avec son actrice scandaleuse. Dans le rôle de l’altesse qui défraie la chronique, il succède d’ailleurs à la princesse Margaret, qui succédait elle-même au duc de Windsor. Là non plus, pas de vacance du pouvoir.

Chez nous, en France, on n’a pas cette tendresse apolitique. On ne dit plus « en France », d’ailleurs, mais « en république », de plus en plus souvent, comme si le mot France, qui contient deux mille ans d’Histoire, était un peu moins en phase avec la pensée dominante pour qui notre Histoire commence en 1789 - date de fin de l’obscurantisme, comme chacun sait. Chez nous, des ministricules médiocres chassent leurs copies conformes tous les six mois. Nous avons quitté le chatoiement baroque pour la grisaille administrative. Pourtant, tout en France est monarchique : notre goût pour le faste et le régalien ; nos attentes envers l’exécutif, visibles dans la Constitution de la Ve République ; notre chauvinisme envers nos petites patries régionales, loin de la centralisation - autant de choses que les petits gestionnaires interchangeables de la Macronie n’ont pas encore réussi à faire disparaître.

Nous aussi avons un roi, même deux...

Et puis, nous aussi, nous avons un roi. Pour être précis, nous en avons même deux, puisqu’il y a deux prétendants au trône de France : le duc d’Anjou, issu de la branche espagnole des Bourbons, pour le parti légitimiste ; le comte de Paris, issu de la descendance de Louis-Philippe, pour le parti orléaniste. Eh oui, avant d’être des incarnations de la droite selon René Rémond, légitimistes et orléanistes ont été des camps politiques irréconciliables. Le sont-ils encore ? Il semble que les choses aillent vers un réchauffement des relations entre le prince Louis et le prince Jean.

On a ainsi vu les deux prétendants assister à la traditionnelle cérémonie d’hommage à Louis XVI, le 21 janvier. Ils n’ont pas posé côte à côte sur la photo, tout de même, mais enfin, c’est déjà bon signe. Par ailleurs, le comte et la comtesse de Paris ont eu, le 31 décembre 2023, un sixième enfant prénommé Alphonse – un prénom dynastique chez les Bourbons d’Espagne, prénom que portait le père de l’actuel duc d’Anjou. Il est permis, si l’on a le cœur royaliste et une certaine espérance, d’y voir un message d’apaisement, au milieu de cette querelle dynastique tombée dans l’oubli.



⚜️ 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘 ⚜️

Monseigneur le Comte de Paris, Madame la Comtesse de Paris, Leurs Altesses Royales les Princes Gaston, Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph et Jacinthe de France ont la joie de vous annoncer la naissance de

Son Altesse Royale le Prince Alphonse, Charles, François, Marie de France,

 

« Soyez la République, pauvres bonhommes de paille/Avant que la musique ne reprenne à Versailles », chantait Didier Barbelivien dans Vive le roi, en 1989. On n’a pas mieux à dire à ces ministres dont on nous annonce, dans une totale indifférence, le prochain remaniement. Loin des moqueries lourdes de ceux qui ne voient, dans l’idée monarchique, que passéisme et fanfreluches, on ferait bien de se demander ce qu’il y a de plus ridicule dans le fait d’avoir un roi, quand on voit à quoi ressemble la république sous laquelle nous vivons. Et, si beaucoup - dont l’auteur de ces lignes - ont leur petite idée sur l’héritier du trône de France, concluons en souhaitant, sans esprit de chapelle, que Dieu protège nos prétendants !



Arnaud Florac 06 février 2024 à 16:06 Société Charles III Monarchie 

Boulevard Voltaire

03/02/2024

Traditionnel hommage de la Vendée Militaire à Monsieur Henri

 Nuaillé

Hommage à Henri de La Rochejaquelein




                                                         Une gerbe a été déposée au pied du cénotaphe le 28 janvier. 


À l’occasion du 230e anniversaire de la mort d’Henri de La Rochejaquelein, Jean-Paul Retailleau, vice-président de l’association Vendée militaire, a déposé une gerbe au pied du cénotaphe, situé le long de la D960. « Né à La Durbelière le 30 août 1772, le chef vendéen entre dans l’insurrection vendéenne le 13 avril 1793 et prononce devant ses premiers volontaires son célèbre : « Si j’avance suivez-moi, si je recule tuez-moi, si je meurs vengez-moi », juste avant sa première victoire aux Aubiers » a rappelé Dominique Lambert de La Douasnerie, historien et président fondateur de la Vendée militaire. « Trois grandes victoires sont restées dans nos mémoires : Saumur le 10 juin 1793, Entrammes le 22 octobre 1793, Dol les 21 et 22 novembre 1793. Il a été élu généralissime de la grande armée catholique et royale à Varades en octobre 1793, et a glorieusement dirigé les Vendéens durant la Virée de Galerne ». 

Le 28 janvier 1794, Henri de La Rochejaquelein, âgé de 21 ans, est tué dans le Pré du Genêt à Nuaillé, par un Bleu qu’il veut gracier. Sur ordre de Stofflet et en sa présence, dans la nuit du 6 au 7 février, son corps est descendu et enseveli dans le grand pré jouxtant le camp du Tremble, là où se trouve aujourd’hui le cénotaphe. Ses restes ont été exhumés le 28 mars 1816, puis transférés en l’église Saint-Pierre et déposés sous l’autel Saint-Sébastien. Depuis le 7 mai 1817, Henri de La Rochejaquelein repose à Saint-Aubin-de-Baubigné, sa paroisse natale.



Article du Courrier de l'Ouest,3 février 2023

28/01/2024

Rappel à Dieu de Yves Floc'h

† 

Yves Floc'h

C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris le rappel à Dieu de M. Yves Floc'h l'un des fondateurs du souvenir de la Chouannerie du Maine, le 25 janvier  2024 à l'âge de 92 ans. Ses obsèques seront célébrées le jeudi 1er février 2024, à 15h, en la basilique Notre-Dame de Mayenne. Ceux qui ont eu l'honneur de le connaître n'oublierons pas sa courtoisie vieille France, sa parfaite connaissance de l'histoire de la chouannerie et son dévouement à la cause catholique et royale.


Que sa famille et les membres du Souvenir de la Chouannerie du Maine trouvent ici l'expression de notre sympathie et l'assurance de nos prières.


Dominique Lambert de La Douasnerie

Président-Fondateur de l'association Vendée Militaire

Duchesse d'Angoulême : importante découverte

 Maine-et-Loire : dans son grenier, il découvre des documents sur l’exil de la fille de Louis XVI

En arpentant le grenier de sa maison de famille, à La Jaille-Yvon, commune de Maine-et-Loire aux portes de la Mayenne, Lionel de Messey a déniché des documents l’invitant à se replonger dans l’histoire de Madame Royale. En 1795, celle-ci rallia l’Autriche en échange de prisonniers français.




Dans son grenier, à La Jaille-Yvon, Lionel de Messey a découvert trois documents (copies) sur l’exil de Madame Royale, fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette, en 1795.


De temps à autre, Lionel de Messey aime à grimper dans le grenier de la maison familiale, à La Jaille-Yvon, et se plonger dans « cet agglomérat de papiers », souvenirs du passé. Un passé très lointain, remontant jusqu’au XIIIe siècle. « Et parfois, j’y fais des découvertes dont celle-ci, totalement inattendue. »

La découverte en question est un ensemble de trois documents (des copies) conservés par son ancêtre Louis François Nicolas Antoine de Messey à l’époque où il était prévôt du département de la Seine (1815-1817). Ceux-ci retracent l’exil de Madame Royale (17 ans), fille aînée des défunts Louis XVI et Marie-Antoinette, depuis la prison du Temple à Paris vers l’Autriche en 1795, en échange de prisonniers français.


« Ceci devait se faire dans le plus grand secret… »

Sont ainsi compilés l’ordre de mission adressé par le ministre de l’Intérieur Bénezech au « citoyen Méchain, capitaine de cavalerie de conduire à Basle (Bâle) Marie-Thérèse Charlotte fille du dernier Roi » ; les instructions pour ce voyage ; et le rapport du capitaine Méchain.

La lecture de ce dernier permet de retracer tout le parcours du convoi « depuis la prison du Temple jusqu’à la frontière, avec toutes ses péripéties, s’amuse Lionel de Messey. Notamment celles liées au fait que ceci devait se faire dans le plus grand secret. Or, ce ne fut pas le cas. »

Un certain comte de Carletti, ambassadeur du grand-duc de Toscane, se fit en effet un malin plaisir à devancer le cortège sur le parcours, annonçant son passage. Celui-ci se vengeait ainsi d’une décision du Directoire qui, quelques semaines plus tôt, lui avait refusé une visite à Madame Royale au sein de la prison du Temple et demandé de quitter le pays.

« Deux sons de cloche très différents »

« Dans mon article (1) , je me suis attaché uniquement à la version de monsieur Méchain qui était très anxieux, à cheval sur ses prérogatives, ce que l’on peut comprendre,explique Lionel de Messey. Mais j’ai depuis découvert la version de Madame Royale dans une parution de la Revue des deux mondes datée de 1936. Elle s’est au contraire beaucoup amusée de la situation. Elle trouve l’accueil très chaleureux, les gens sont très contents de voir la princesse passer. Ce sont donc deux sons de cloche très différents. » 

Symbole de son tempérament bien trempé, elle refusait aussi de se faire appeler Sophie comme l’exigeait la missive.

Un voyage de cinq jours

Le 26 décembre, après un voyage de cinq jours, Madame Royale  fut remise entre les mains du Prince de Gavre dans une maison de campagne aux portes de Basle , écrit le capitaine Méchain.

Quelques jours plus tard, elle rejoignit sa famille autrichienne. En juin 1799, elle quitta ce pays et se rendit dans la Courlande, région passée depuis peu sous domination russe, pour y retrouver le duc d’Angoulême avec qui elle se maria. Elle y vécut aux côtés de Louis XVIII, son oncle.

Celui-ci la mit fréquemment dans la lumière, y compris une fois devenu roi à son retour en France, en 1815. En 1824, à la mort de Louis XVIII, Charles X, beau-père de Madame Royale, s’installa sur le trône.

La Révolution de Juillet en 1830 mit fin à la Restauration. La famille royale partit de nouveau en exil. Après avoir vécu dans plusieurs pays, Marie-Thérèse Charlotte de France s’éteignit en Autriche en 1851.

(1) Membre de l’association Présence du Haut-Anjou, basée à Château-Gontier, Lionel de Messey a écrit un article à ce sujet dans l’édition 2023 de Graines d’histoire en Haut-Anjou.


Ouest-France Emmanuel ESSEUL.Publié le 28/01/2024 à 08h04