Nuaillé
Hommage à Henri de La Rochejaquelein
Une gerbe a été déposée au pied du cénotaphe le 28 janvier.
À l’occasion du 230e anniversaire de la mort d’Henri de La Rochejaquelein, Jean-Paul Retailleau, vice-président de l’association Vendée militaire, a déposé une gerbe au pied du cénotaphe, situé le long de la D960. « Né à La Durbelière le 30 août 1772, le chef vendéen entre dans l’insurrection vendéenne le 13 avril 1793 et prononce devant ses premiers volontaires son célèbre : « Si j’avance suivez-moi, si je recule tuez-moi, si je meurs vengez-moi », juste avant sa première victoire aux Aubiers » a rappelé Dominique Lambert de La Douasnerie, historien et président fondateur de la Vendée militaire. « Trois grandes victoires sont restées dans nos mémoires : Saumur le 10 juin 1793, Entrammes le 22 octobre 1793, Dol les 21 et 22 novembre 1793. Il a été élu généralissime de la grande armée catholique et royale à Varades en octobre 1793, et a glorieusement dirigé les Vendéens durant la Virée de Galerne ».
Le 28 janvier 1794, Henri de La Rochejaquelein, âgé de 21 ans, est tué dans le Pré du Genêt à Nuaillé, par un Bleu qu’il veut gracier. Sur ordre de Stofflet et en sa présence, dans la nuit du 6 au 7 février, son corps est descendu et enseveli dans le grand pré jouxtant le camp du Tremble, là où se trouve aujourd’hui le cénotaphe. Ses restes ont été exhumés le 28 mars 1816, puis transférés en l’église Saint-Pierre et déposés sous l’autel Saint-Sébastien. Depuis le 7 mai 1817, Henri de La Rochejaquelein repose à Saint-Aubin-de-Baubigné, sa paroisse natale.
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