Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

31/07/2017

La Vendée Militaire aux Vieilles Maisons Françaises

      Le 10 juillet 2017 les adhérents des Vieilles Maisons Françaises de Loire Atlantique se sont retrouvés dans le château de La Dixmerie (XVIIe et XIXe siècles ), au Loroux-Bottereau, à l’occasion du traditionnel pique-nique annuel.

      La vocation des VMF est principalement de contribuer à la sauvegarde du patrimoine bâti et paysager; cependant, il est toujours intéressant de situer le patrimoine dans son contexte historique.
    C’est pourquoi François Hélie de La Harie, délégué des VMF, a fait appel à Henry Renoul, chroniqueur reconnu des Guerres de Vendée, afin de donner aux participants une conférence sur le martyre du Loroux-Bottereau sous la Terreur révolutionnaire.
    Le sujet avait d’autant plus de pertinence qu’en 1794 le château de la Dixmerie a été incendié par les troupes de Kléber. 
    Durant une petite heure, Henry Renoul a captivé le public en apportant de nombreuses précisions historiques et en montrant l’intérêt de perpétuer la mémoire. Il a conclu en rappelant la devise des gars du Loroux : " Fortes in bello, in fide autem fortiores".

Pendant ce temps, Fanny de La Robrie et Isabelle de Sèvedavy ont initié, dans un atelier pédagogique, les enfants à l’histoire de la Guerre de Vendée …

Une belle journée culturelle où l’alliance entre l’Histoire et le Patrimoine concourt à entretenir nos racines à une époque où nous en avons tant besoin...

François de La Harie

La Bataille de Torfou sera évoquée lors des Journées du Patrimoine.

"Ce sera une illustration vivante".

Michel Van Den Brik, passionné de théâtre et adhérent de l’association Connaissance de Torfou, met en scène l’évocation de la Bataille de Torfou, qui sera présentée au public lors des prochaines Journées "Ce sera une illustration vivante".

La Bataille de Torfou sera évoquée lors des Journées du Patrimoine.


Comment avez-vous connu ce trait d’histoire de la Vendée ?

28/07/2017

Une plaque au mauvais endroit : la Vendée Militaire fait le nécessaire

Une plaque au mauvais endroit

      La plaque commémorative, en souvenir du Général Stofflet, a été déposée. Un historien a découvert que le lieu où elle était fixée n’était pas le bon.

L’association Vendée Militaire a été créée en 1976 par Dominique Lambert de la Douasnerie, résident à Ingrandes-sur-Loire. En 1996, ce dernier, accompagné du maire de l’époque, Jean-Louis Bellouard, et d’autres personnalités, avait apposé une plaque en mémoire de Jean-Nicolas Stofflet, Général en chef de l’armée Vendéenne. Suivant les conseils d’un historien local qui en certifiait l’endroit, la plaque a été installée sur le mur de la maison appelée Croix-Verte, le soi-disant quartier général de Stofflet, qui est aujourd’hui la charcuterie.

25/07/2017

Un musée du vitrail sur les rails

MORTAGNE-SUR-SEVRE

Un musée du vitrail sur les rails

L’église de Saint-Hilaire de Mortagne, aux portes de Cholet, est actuellement l’objet de lourds travaux de restauration. Elle devrait abriter, d’ici le printemps 2018, le Centre d’interprétation du vitrail.

Le changement est radical. Il y a encore peu, l’église de Saint-Hilaire offrait une façade grise, terne et triste. Aujourd’hui, le bâtiment est éclatant, pierres de couleurs chaudes et claires, enduit de ton sable. Sur la place du quartier de Mortagne-sur-Sèvre, l’église, érigé au début du siècle dernier, en 1904 pour être précis, a retrouvé ses beaux habits. Mais le chantier de rénovation n’est pas encore tout à fait terminé.


11/07/2017

Thouarcé : plaque à la mémoire de l'abbé Repin

A Thouarcé, l'abbé Henri-Bernard de Kersabiec a honoré la mémoire de l'abbé Guillaume Repin guillotiné le 2 janvier 1794 et béatifié le 19 février 1984, en apposant dans l'église cette plaque commémorative. Saluons cette belle initiative de l'abbé de Kersabiec.


07/07/2017

Lettres à Vauchoux l'ami de Stanislas

Notre ami Serge Husson, maire de Bathelémont-les-Bauzemont, petite patrie de Nicolas Stofflet, est l'auteur d'un remarquable ouvrage, Lettres à Vauchoux l'ami de Stanislas (ed. Gérard Louis).  Nous nous permettons de vous recommander chaleureusement ce livre. 
Vous pouvez le commander auprès de Serge Husson, 10, rue Nicolas Stofflet, 54 370 Bathelémont-les-Bauzemont

04/07/2017

Le génocide vendéen. Lettre ouverte de M.l'abbé Henri-Bernard de Kersabiec au président de la République

M. l'abbé Henri de Kersabiec nous demande de publier sa lettre ouverte sur notre blog. Nous n'avons pas hésité un seul instant à diffuser ce document. Nous espérons que vous serez nombreux à le partager.


Monsieur le Président,

veuillez trouver ci-joint un film * qui vous présentera mieux que je ne saurais le faire le drame qu’ont enduré les populations catholiques du sud de la Loire en Anjou, en Vendée et en Poitou lors de la Terreur révolutionnaire de 1794.

Je ne suis qu’un simple curé de campagne, dans le diocèse d’Angers, et pourtant je m’adresse à vous parce que cela fait plus de deux cents ans que les descendants de ces persécutés attendent que la République reconnaisse le génocide qu’elle a commandité ici. Plus de deux cent mille « Vendéens » ont été exterminés au cours de la guerre de Vendée et lors de l’extermination de masse menée par les colonnes infernales du général Turreau sur ordre de la Convention. Depuis Michelet, les manuels d’histoire officiels taisent ce génocide. Il faut que cesse cette injustice.

Le 16 janvier 2013, un an après le vote de la loi reconnaissant le génocide arménien adoptée le 23 janvier 2012, sept députés déposèrent une proposition de loi pour que l’Assemblée nationale reconnaisse enfin le génocide vendéen. L’été passa, et ce projet fut enterré. Les négateurs avaient encore gagné.

Monsieur le Président, puissiez-vous rendre justice à tous ces catholiques – prêtres, religieux, laïcs, hommes, femmes et enfants – qui furent guillotinés, noyés, fusillés et découpés en morceaux parce qu’ils voulaient défendre leur liberté de culte. Ce dont témoignent les procès-verbaux de toutes les condamnations à mort prononcées par les tribunaux révolutionnaires et les commissions militaires de l’époque. Le crime de tous ces hommes et ces femmes fut de croire en Dieu et d’avoir voulu poursuivre les actes de leur vie chrétienne. La Vendée et les Mauges angevines comptent des Oradour-sur-Glane tous les cinq kilomètres. Partout, des monuments de la Mémoire rappellent les noms de toutes ces victimes innocentes. L’Église en a béatifié plusieurs dizaines comme martyrs de la foi. Le mémorial des Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, raconte ce long chemin de croix. Le grand Alexandre Soljenitsyne, en inaugurant celui-ci, affirma que la Terreur révolutionnaire française fut le modèle de tous les crimes de masse des régimes totalitaires du vingtième siècle.

Monsieur le Président, puissiez-vous rendre justice aux catholiques de France ! Ils ont connu en Vendée, en 1794, une persécution sanglante planifiée par le gouvernement révolutionnaire français qui visait à l’extermination de tout un peuple. Ayez à cœur de mettre fin au mémoricide que subissent depuis trop longtemps les martyrs vendéens en faisant voter une loi qui reconnaisse ce génocide franco-français. Elle comporterait cet unique article : « La République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794 ».

Veillez croire, monsieur le Président, en mes sentiments respectueux et dévoués,

Abbé Henri de Kersabiec

Guerres de Vendée. Du génocide au mémoricideEd. Reynald Secher. DVD.

03/07/2017