28/09/2017

A Maulévrier, le quartier général de Stofflet est à vendre

     Située au n° 8 de la rue du Commerce, l'ancienne auberge de la Croix Verte est une maison authentiquement historique. C'est dans cette auberge - il n'est plus possible d'émettre le moindre doute - que Stofflet installa son quartier général après la pacification de Saint-Florent-le-Vieil (2 mai 1795). Avant lui, le général Caffin, commandant l'une des colonnes infernales, de triste mémoire, avait occupé cette maison qui avait été construite par M. de Colbert-Maulévrier.

     Cette maison spacieuse, transformée en belle résidence bourgeoise avec terrasse, est aujourd'hui en vente. Nous serions très heureux si l'un de nos amis, épris du passé, pouvait s'intéresser à cette demeure située dans une agréable cité riche en souvenirs historiques.

Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec son propriétaire, M. Didier Martin au 06 32 78 74 86

Depuis quelques temps la Croix Verte n'est plus occupée et la vigne vierge a pris des libertés.
Elle cache une magnifique façade que Patrice Lefort, maître maçon, tailleur de pierre et conseiller en patrimoine ancien,
a qualifiée, en son beau livre Maulévrier. Miroir de la cité (2003), de deux mots : " Equilibre, beauté ".

24/09/2017

La Révolution et la Vendée à la Une cet été


Est-ce le manque d’imagination des journalistes ou au contraire l’urgente nécessité de revisiter cette page de notre histoire qui conduit les hebdomadaires à titrer « l’Eglise dans la tourmente des Guerres de Vendée » (L’Homme Nouveau), ou « Les fantômes de la Révolution française » (Le Point) ou « Le Cardinal Sarah en Vendée » (Famille Chrétienne) ?
Inimaginable il y a quarante ans ou même vingt ans. Les dossiers présentés dans ces hebdomadaires auraient été retoqués par les rédacteurs en chef qui auraient craint l’accusation de réactionnaires ou de révisionnistes de l’histoire officielle régnant dans les élites intellectuelles de l’époque.  
      Souvenons-nous de l’hostilité qui a entouré Reynald Sécher lors de la sortie de son « Génocide franco-français », de la façon dont Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou, a été traité pendant sa carrière politique nationale (le chouan du bocage), y compris en Vendée. Même le pape Jean-Paul II, en visite à Saint-Laurent-sur-Sèvre, avait été censuré de ses propos magnifiant la geste vendéenne et chrétienne dans la revue du diocèse de Luçon ! 
Et pourtant, sans excès et avec pédagogie, menés par des historiens au delà de tout soupçon de favoritisme, les colloques de l’Institut catholique d’enseignement supérieur de La Roche-sur-Yon (1993, 1996, 1999) ont ouvert la voie d’une recherche historique apaisée. Et pourtant, le 25 septembre 1993, en inaugurant le Mémorial de Vendée, le grand Soljenitsyne est venu nous rappeler, et le rappeler au monde entier, que « la roue totalitaire qui a broyé la Russie et l’Europe de l’Est avait fait ses premiers tours en Vendée, en 1793 et 1794 ».
Puis les idéologues robespierristes (ça existe encore !) se sont tournés vers d’autres préoccupations historiques, d’autres comptes à régler, poursuivant épisodiquement leurs lancers d’escarmouches haineuses. Pendant ce temps, autant dans l’Eglise que chez les juristes et historiens consciencieux, le travail de documentation, de réflexion, de comparaison avec d’autres périodes, se poursuivait et donnait des fruits. Il faut bien sûr citer le « Vendée 1793-1794 » de Jacques Villemain qui prouve juridiquement le génocide vendéen. Notons qu’il n’est pas, pour l’instant, contredit. A signaler aussi le travail déterminant de la « Vendée Militaire » dirigé par l’ami Dominique Lambert depuis quarante ans !
Il faut surtout citer le Cardinal Robert Sarah, numéro trois du Vatican, qui vient de donner à la Vendée Militante, le 12 août 2017, à l’occasion du quarantième anniversaire du Puy du Fou, une véritable raison d’être fier de l’épopée, d’honorer le courage des martyrs vendéens et de suivre leur exemple : « nous sommes tous spirituellement des fils de la Vendée martyre ! Nous nous devons d’être fidèles à cet héritage ! ». Puis, comparant la révolution aux temps présents marqués par la volonté destructrice de la cellule de base de la société : «  Les familles sont devenues comme autant de Vendée à exterminer ! »
En conclusion et devant l’Anneau de Jehanne d’Arc, le Cardinal Sarah donne aux Vendéens et à tout chrétien une mission dont nous devons être particulièrement fiers : « C’est désormais dans le cœur de chaque famille, de chaque chrétien, de tout homme de bonne volonté, que doit se lever une Vendée intérieure ! Tout chrétien est spirituellement un Vendéen ! Prions pour qu’une puissante et joyeuse Vendée intérieure se lève dans l’Eglise et dans le Monde ! »
Alexandre Soljenitsyne et le Cardinal Sarah, grandes consciences des XXe et XXIe siècles ont donné en Vendée, à vingt-cinq ans d’écart, le message de civilisation, d’espérance et de grandeur chrétienne, message qui réchauffe nos cœurs vendéens et que nous nous engageons à transmettre : « Semper fidelis !»

Henry Renoul

17/09/2017

Dans le Courrier de l'Ouest de ce jour, deux articles concernant la Terreur en Vendée angevine

Courrier de l'Ouest 18 septembre 2017

Le tableau qui illustre cet article, n'a absolument rien à voir avec l'incendie de Cholet. Ce tableau représente les vendéens entrant dans la ville de Dol et mettant le feu à l'arbre de la Liberté.


Courrier de l'Ouest 18 septembre 2017
Dans l'article du Courrier de l'Ouest de ce jour (voyez ci-dessus), on nous parle d'un survivant de l'horrible massacre du 5 février que l'auteur appelle François P.... On ajoute que celui-ci sera  "le père de celui qui porta le prénom de Napoléon en 1858. Cette famille viendra par la suite s'installer à Roussay ". Effectivement, le 14 octobre 1858, d'après le registre de l'état civil de Roussay, naquit Napoléon-Louis-Gérome (sic) Plouet, fils de Baptiste Plouet, (et non pas François P), maçon, âgé de quarante-cinq ans, et de Julie Frère. Or, si le père avait 45 ans en 1855, il était donc né en 1803. De toute évidence il ne pouvait pas être le survivant du massacre du 5 février 1794. Ce François P(louet), le rescapé, était peut-être le grand-père de Napoléon Plouet.

D.L.
Naissance de Napoléon Louis Gérome (sic) Plouet à Roussay, le 14 octobre1858


16/09/2017

Savoir n°121

   Le numéro 121 de notre revue roule vers nos adhérents depuis vendredi. Vous devriez le recevoir d'ici quelques jours. En attendant, voici, en avant-première, quelques extraits de cette livraison. 
    Il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous. Si vous n'êtes pas adhérent de la Vendée Militaire, mais que vous souhaitiez découvrir notre revue, vous pouvez nous contacter par courriel vendee.militaire@gmail.com . Nous nous ferons un plaisir de vous en adresser un spécimen.

Au sommaire de ce numéro :

- Les guerres de Vendée pour les nuls... des erreurs, des imprécisions, des oublis... par Dominique Lambert de La Douasnerie
- Mesdames et Messieurs les députés de la Vendée Militaire, par Henry Renoul
- Les hommes de Marguerite de Cuissard, par Thierry Debussy
- René-Jean Tonnelet (1753 - 1793-94?) première partie, par Dominique Lambert de La Douasnerie
- Carnet de la Vendée Militaire
- Vieux souvenirs de Saint-Pierre-Montlimart, par M. l'Abbé Georges Réthoré
- 24 juin 2017 : journée vendéenne à Saint-Pierre-Montlimart, par Jean-Louis Caffarel
- Travaux de restauration de la croix Tonnelet



Vendée Eternelle : Le général Stofflet

    L'atelier Barthélemy vous propose, dans sa collection Vendée Eternelle, une nouvelle figurine : Le général Stofflet. Cette pièce vient enrichir cette série dans laquelle se trouvent déjà deux généraux de l'armée catholique et royale: Jacques Cathelineau et Maurice d'Elbée.
Cette collection continuera de s'enrichir dans les prochains mois : La Rochejaquelein, Charette et Lescure seront proposés. Chaque pièce est numérotée, signée et limitée à 100 exemplaires. Prix exceptionnel pour les 30 premiers souscripteurs de Stofflet : 39 euros (+ 6 euros pour les frais d'envoi), puis 45 euros.
N'attendez pas pour vous procurer cette figurine. Encore bravo à l'atelier Barthélémy pour son remarquable travail.
Chèque à l'ordre de Association Histoire de Terre - Puymis - 16150 Pressignac tel : 05 17 23 12 54 ou 06 28 70 17 26 atelier.barthelemy@yahoo.fr



10/09/2017

Vents Rebelles : une œuvre musicale sur les guerres de Vendée

Le 18 novembre prochain en église du Fuilet, création d'une œuvre musicale originale : Vents Rebelles 

VENTS REBELLES
1793-1794 Les vendéens en résistance face à l'avancée des « bleus ».
Gérard LEGOUPIL
Quand j’ai quitté la Normandie pour m’installer dans les Mauges il y a dix ans, je ne connaissais que peu de choses des Guerres de Vendée, seulement quelques lignes dans les livres scolaires. J’ai découvert cette histoire à travers des lectures, des rencontres et aussi grâce aux nombreux éléments de patrimoine bâti qui en témoignent encore aujourd’hui. J’ai ainsi appris que, dans mon petit village de la Boissière, les colonnes infernales étaient passées début 1794, massacrant des dizaines de personnes, semant la tristesse et la désolation. J’ai voulu en faire une musique à programme.


Explication de l’œuvre :

« Vents Rebelles » sera interprétée par l’ensemble Circonstance sous la direction du compositeur. La formation est composée de : flûte, hautbois, cor, basson, 2 trompettes, trombone, contrebasse et percussions.

Durée de l’œuvre : 12 minutes.

La création aura lieu dans l’église du FUILET le 18 novembre 2017
(Interprétation libre de scènes des guerres de Vendée.)
Printemps 1793. Après la mort du roi, l’armée recrute des soldats pour pacifier certaines régions qui se révoltent. Ce sont les républicains dits les « Bleus ». En Vendée, les villages s’organisent. Les paysans, encadrés par des personnalités locales, forment des petites armées. Les Vendéens sont les « Blancs ». Les affrontements seront terribles. De victoires vendéennes en défaites, les « Blancs » résistent mais ont des difficultés à s’organiser. Sur ordres de leurs supérieurs, les « Bleus » vont massacrer la population.

ANALYSE :

La terreur sévit à Paris et dans les grandes villes. L’armée républicaine se prépare. Musique sombre, sinistre.

En Vendée, dans un village, c’est l’insouciance, la fête bat son plein, les habitants dansent. La danse est interrompue par une sonnerie de trompette annonçant la présence des bleus qui avancent avec leur marche jouée au trombone.
Le peuple est inquiet et tente de se rassembler. L’espoir arrive, les habitants se regroupent. La sonnerie des blancs éclate au cor. Puis c’est la marche pleine d’espoir des vendéens (en majeur).

Le ciel s’obscurcit. L’armée des bleus approche. Le basson, puis le trombone déroulent des mélodies inquiétantes. Les sonneries vont se succéder, de plus en plus proches.


C’est l’affrontement. La bataille est terrible.

Les vendéens sortent victorieux (marche des blancs). Tout à leur joie, ils ne se méfient pas des bleus qui s’approchent dangereusement.
Nouvelle bataille. Les blancs subissent cette attaque. Malgré une réaction qui leur fait espérer la victoire, ils s’écroulent.
La trompette reprend la marche des bleus, ponctuée par des interventions des blancs qui réagissent et vont se jeter dans un nouveau et dernier combat acharné. Malgré une résistance importante, les blancs sont vaincus.
Marche funèbre : Marche des blancs, lente (en mineur) par le basson. Les Vendéens avancent, démunis. Leurs instruments se taisent les uns après les autres... La marche est interrompue par une colonne infernale. Un groupe de bleus fait irruption dans un village qu’il brûle. Les habitants sont massacrés. La marche reprend, il ne reste que le basson et le hautbois s’arrête. Les cuivres le remplacent.
La pièce se termine par le basson, seul. Le trombone redonne le début de la marche des bleus... point final. 


06/09/2017

Journée de la Vendée Militaire, le 21 octobre 2017, à Toutlemonde, Maulévrier et Mauléon


   La Vendée Militaire s'apprête à fêter dignement un officier vendéen, compagnon de Stofflet :
    René-Jean Tonnelet. Né à Martigné-Briand en 1753, deuxième garde-chasse du comté de Maulévrier, René Jean Tonnelet rejoignit l'insurrection dès le mois de mars 1793. Il joua, auprès de Stofflet, un rôle important dans l'armée vendéenne. Il fut l'un des 17 signataires du brevet de généralissime donné à Jacques Cathelineau.
      On découvrira sa vie lors de la veillée vendéenne qui se tiendra à Toutlemonde ce 21 octobre.

      Près de de la Frogerie une croix lui a été élevée par les soins du comte Colbert-Maulévrier entre 1815 et 1820. Cette croix a été restaurée par les bénévoles de notre association et une plaque commémorative viendra orner son socle. Les travaux de restauration et la plaque seront inaugurés le 21 octobre. Venez nombreux.

Vous trouverez ci-dessous le programme de la journée. 
N'hésitez pas à vous inscrire et à faire inscrire vos amis.





04/09/2017

Savoir n°121 vient de partir chez l'imprimeur !

Le numéro 121 de notre revue Savoir est sur le point de paraître. Il s'agit du troisième numéro de l'année. Le numéro 122 de Savoir , c'est-à-dire le quatrième numéro de l'année paraîtra en temps et en heure, en décembre. Dans quelques jours vous trouverez sur Calaméo quelques bonnes pages de notre revue.