Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

28/01/2024

Rappel à Dieu de Yves Floc'h

† 

Yves Floc'h

C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris le rappel à Dieu de M. Yves Floc'h l'un des fondateurs du souvenir de la Chouannerie du Maine, le 25 janvier  2024 à l'âge de 92 ans. Ses obsèques seront célébrées le jeudi 1er février 2024, à 15h, en la basilique Notre-Dame de Mayenne. Ceux qui ont eu l'honneur de le connaître n'oublierons pas sa courtoisie vieille France, sa parfaite connaissance de l'histoire de la chouannerie et son dévouement à la cause catholique et royale.


Que sa famille et les membres du Souvenir de la Chouannerie du Maine trouvent ici l'expression de notre sympathie et l'assurance de nos prières.


Dominique Lambert de La Douasnerie

Président-Fondateur de l'association Vendée Militaire

Duchesse d'Angoulême : importante découverte

 Maine-et-Loire : dans son grenier, il découvre des documents sur l’exil de la fille de Louis XVI

En arpentant le grenier de sa maison de famille, à La Jaille-Yvon, commune de Maine-et-Loire aux portes de la Mayenne, Lionel de Messey a déniché des documents l’invitant à se replonger dans l’histoire de Madame Royale. En 1795, celle-ci rallia l’Autriche en échange de prisonniers français.




Dans son grenier, à La Jaille-Yvon, Lionel de Messey a découvert trois documents (copies) sur l’exil de Madame Royale, fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette, en 1795.


De temps à autre, Lionel de Messey aime à grimper dans le grenier de la maison familiale, à La Jaille-Yvon, et se plonger dans « cet agglomérat de papiers », souvenirs du passé. Un passé très lointain, remontant jusqu’au XIIIe siècle. « Et parfois, j’y fais des découvertes dont celle-ci, totalement inattendue. »

La découverte en question est un ensemble de trois documents (des copies) conservés par son ancêtre Louis François Nicolas Antoine de Messey à l’époque où il était prévôt du département de la Seine (1815-1817). Ceux-ci retracent l’exil de Madame Royale (17 ans), fille aînée des défunts Louis XVI et Marie-Antoinette, depuis la prison du Temple à Paris vers l’Autriche en 1795, en échange de prisonniers français.


« Ceci devait se faire dans le plus grand secret… »

Sont ainsi compilés l’ordre de mission adressé par le ministre de l’Intérieur Bénezech au « citoyen Méchain, capitaine de cavalerie de conduire à Basle (Bâle) Marie-Thérèse Charlotte fille du dernier Roi » ; les instructions pour ce voyage ; et le rapport du capitaine Méchain.

La lecture de ce dernier permet de retracer tout le parcours du convoi « depuis la prison du Temple jusqu’à la frontière, avec toutes ses péripéties, s’amuse Lionel de Messey. Notamment celles liées au fait que ceci devait se faire dans le plus grand secret. Or, ce ne fut pas le cas. »

Un certain comte de Carletti, ambassadeur du grand-duc de Toscane, se fit en effet un malin plaisir à devancer le cortège sur le parcours, annonçant son passage. Celui-ci se vengeait ainsi d’une décision du Directoire qui, quelques semaines plus tôt, lui avait refusé une visite à Madame Royale au sein de la prison du Temple et demandé de quitter le pays.

« Deux sons de cloche très différents »

« Dans mon article (1) , je me suis attaché uniquement à la version de monsieur Méchain qui était très anxieux, à cheval sur ses prérogatives, ce que l’on peut comprendre,explique Lionel de Messey. Mais j’ai depuis découvert la version de Madame Royale dans une parution de la Revue des deux mondes datée de 1936. Elle s’est au contraire beaucoup amusée de la situation. Elle trouve l’accueil très chaleureux, les gens sont très contents de voir la princesse passer. Ce sont donc deux sons de cloche très différents. » 

Symbole de son tempérament bien trempé, elle refusait aussi de se faire appeler Sophie comme l’exigeait la missive.

Un voyage de cinq jours

Le 26 décembre, après un voyage de cinq jours, Madame Royale  fut remise entre les mains du Prince de Gavre dans une maison de campagne aux portes de Basle , écrit le capitaine Méchain.

Quelques jours plus tard, elle rejoignit sa famille autrichienne. En juin 1799, elle quitta ce pays et se rendit dans la Courlande, région passée depuis peu sous domination russe, pour y retrouver le duc d’Angoulême avec qui elle se maria. Elle y vécut aux côtés de Louis XVIII, son oncle.

Celui-ci la mit fréquemment dans la lumière, y compris une fois devenu roi à son retour en France, en 1815. En 1824, à la mort de Louis XVIII, Charles X, beau-père de Madame Royale, s’installa sur le trône.

La Révolution de Juillet en 1830 mit fin à la Restauration. La famille royale partit de nouveau en exil. Après avoir vécu dans plusieurs pays, Marie-Thérèse Charlotte de France s’éteignit en Autriche en 1851.

(1) Membre de l’association Présence du Haut-Anjou, basée à Château-Gontier, Lionel de Messey a écrit un article à ce sujet dans l’édition 2023 de Graines d’histoire en Haut-Anjou.


Ouest-France Emmanuel ESSEUL.Publié le 28/01/2024 à 08h04




26/01/2024

Henri de La Rochejaquelein, dépôt d'une gerbe à Nuaillé


 À l'occasion du 230 ème anniversaire de la mort de "Monsieur Henri", Henri de La Rochejaquelein, la Vendée Militaire déposera une gerbe au pied du cénotaphe du héros de La Durbelière, le mercredi 31 janvier, à 16h30. Cette cérémonie sera suivie d'un verre de l'amitié, puis d'un chapelet à Chapelle de l'Immaculée Conception (rue de la Libération à Nuaillé). Renseignements Vendée Militaire 06 61 14 09 70.

Parution du SAVOIR 143-144-145-146

Après un très long retard, dont vous voudrez bien nous excuser, notre revue est enfin terminée. Voici la couverture de ce numéro exceptionnel de 192 pages. Jamais aucun numéro ne nous a donné autant de fil à retordre. Nous espérons que cette livraison, riche et variée, contenant de nombreux inédits vous plaira et vous fera oublier le désagrément d'une parution annoncée et repoussée trois fois.

Nous voulons remercier ceux qui ont contribué à la réalisation de ce numéro, Patrick Guibal, le docteur Alain Gaillard, Francis Dallais, Moragn Lazartigues, Pauline Gontard des Chevallerie († depuis longtemps), Stéphane Millet, Jacques Villemain, Sophie Lambert de La Douasnerie, sans oublier nos habituels chroniqueurs Maurice Bedon et Henry Renoul.

Notez s'il vous plaît nos prochaines activités.

-  La future journée de la Vendée Militaire aura lieu dans une paroisse de la Vendée angevine le samedi 8 juin 2024. Ce jour-là se tiendra l'assemblée générale 2023. Après le déjeuner, veillée animée par le président.

- L'assemblée générale 2024 aura lieu au mois de septembre. Veillée vendéenne animée par Dominique Lambert aura lieu après le déjeuner.

- Au mois de juin paraîtra le premier numéro de Savoir pour l'année 2024 et le second numéro en décembre. Chacun sait que SAVOIR est devenu semestriel. 

Chers amis, malgré la morosité de notre triste époque, nous espérons vous retrouver nombreux aux prochains rendez-vous de la Vendée Militaire. Pour lutter contre cette morosité, je ne connais qu’un seul remède, un réconfort, un remontant, un cordial à consommer sans modération. Il est naturel, il ne coûte rien, mais il n’a pas de prix. Il s’agit de penser à la Vendée héroïque, martyre et toujours fidèle. Pensez-y en vous levant, pensez-y dans la journée, le soir en vous couchant. Pensez-y dans vos prières. Nourrissez-vous sans cesse des exemples de courage et d’espérance qu’elle nous donne. Elle est un remède contre le désespoir. N’oubliez pas la Vendée, ne l’oubliez jamais. Sous les gros nuages noirs qui s’amoncellent sur nos têtes, une petite lumière filtre déjà. Gardons nos convictions profondes sans lesquelles d’ailleurs nous ne saurions vivre. Rappelez-vous aussi : « En République tout est toujours provisoire ». Les grands exemples de Jeanne d’Arc, de la Vendée et de tant d’autres héros du fond des siècles ne s’oublieront jamais. « Rien ne se perd », a dit Charette.


Dominique Lambert de La Douasnerie

Président-Fondateur



16/01/2024

Messe pour Louis XVI et les victimes de la Révolution


 Offerte par la Vendée Militaire
 une messe pour Louis XVI 
et les victimes de la Révolution 
aura lieu dimanche 21 janvier 
en l'église de Notre-Dame-du-Pé (Sarthe) à 10h30.