11/05/2013

19 mai 2013 – Promenade vendéenne autour de Saint-Lambert-du-Lattay

L'association Vendée Militaire organise, le dimanche 19 mai prochain, une journée du souvenir au pays de Saint-Lambert-du-Lattay, entre Mauges et Layon.


En voici le programme :

10h30 : Messe pour les défunts et les vivants de l’association Vendée Militaire, à la chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère, à Chemillé.
13h00 : Déjeuner aux Douceurs Angevines, 27, rue de la Belle angevine à Saint-Lambert-du-Lattay.
15h00 : Promenade-conférence animée par Dominique Lambert de La Douasnerie, autour de Saint-Lambert : dépôt d'une gerbe au Champ des Martyrs – découverte de l'hôtel de la Croix-Blanche où Charette passa, prisonnier, sa dernière nuit en Vendée Militaire avant de suivre son destin « au fil de la Loire » vers Nantes – visite du site du Pont-Barré, avec évocation de la grande bataille du mois de septembre 1793, et de bien d'autres sites, comme le Pont-de-Bézigon, le Pont-des-Planches, la croix de Malitourne, les Fosses-Cady, etc.

Participation aux frais (repas compris) : 30 € par personne. Les places étant limitées au restaurant, inscrivez-vous le plus rapidement possible pour le déjeuner. Règlement à l'ordre de Vendée Militaire.


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05/05/2013

Le dernier survivant des massacres de 1794 à La Poitevinière

La revue Savoir de juin 1988 a publié dans un encart une étonnante pièce d'archives concernant un certain Jean Gerfaut, cité comme « le dernier témoin oculaire des massacres et des incendies accomplis par les armées de la Révolution ». 
  

Baptisé le 27 février 1785 à La Poitevinière, Jean Gerfaut, fils de Jacques Gerfaut et Renée Angebault, est décédé en cette même paroisse, dans sa métairie de la Brissonnière, le 3 février 1881. Ce n'est pas son acte de décès qui nous interpelle ici, mais son acte de sépulture, daté du 5 février.

On peut y lire, en effet, une intéressante note qui nous apprend que Jean Gerfaut « était le dernier témoin oculaire survivant des massacres et des incendies accomplis par les armées de la Révolution en mil sept cent quatre-vingt-treize et mil sept cent quatre-vingt-quatorze dans cette paroisse de la Poitevinière ; qui lui-même au passage d'une colonne infernale avait été par trois fois arraché avec sa famille de la métairie de la Brunetière pour être fusillé et n'avait dû son salut qu'à la pitié de quelques soldats plus humains que les autres, lesquels, aux trois fois, firent rater leurs fusils. »

Source : Savoir n°21, juin 1988, page 76