29/09/2018

journée du 6 octobre 2018 : RENDEZ-VOUS & ITINERAIRES

THOUARCE - LA FOSSE DE TIGNE
LA FOSSE DE TIGNE - NUEIL - CONCOURSON
 
CONCOURSON - MEIGNE - DENEZE


DENEZE - DOUE LA FONTAINE


28/09/2018

Journée de la Vendée Militaire, le 6 octobre Doué-la-Fontaine

Déjà plus de 80 personnes sont inscrites au déjeuner à Denezé-sous-Doué. Avis aux retardataires, il reste encore quelques places....


24/09/2018

Philippe Pinel témoin oculaire de la mort de Louis XVI

Le grand aliéniste Philippe Pinel, celui auquel revient le mérite d'avoir désenchaîné les fous de Bicêtre et d'avoir inauguré une véritable révolution dans le traitement des maladies mentales, avait assisté, en sa qualité de garde national, à l'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793. Il en a laissé le récit dans une lettre écrite le jour même du drame. 
 
"Je ne doute pas que la mort du Roi ne soit raconté diversement suivant l'esprit de parti, et qu'on ne défigure ce grand événement, soit dans les journaux, soit dans les bruits publics, de manière à défigurer la vérité ; comme je suis ici à la source, et que, éloigné par principe de tout esprit de parti, j'ai trop appris le peu de cas qu'il fallait faire de ce qu'on appelle "aura popularis", je vais te raconter fidèlement ce qui est arrivé. 
C'est à mon regret que j'ai été obligé d'assister à l'exécution en armes, avec les autres citoyens de ma section, et je t'écris le cœur pénétré de douleur, et dans la stupeur d'une profonde consternation.
Louis, qui a paru entièrement résigné à la mort par des principes de religion, est sorti du Temple vers les 9h du matin, et il a été conduit au lieu du supplice dans la voiture du maire, avec son confesseur et deux gendarmes, les portières fermées. Arrivée près de l'échafaud, il a regardé avec fermeté ce même échafaud, et dans l'instant le bourreau a procédé à la cérémonie d'usage, c'est-à-dire qu'il lui a coupé les cheveux, qu'il a mis dans sa poche, et aussitôt Louis est monté sur l'échafaud ; le roulement d'un grand nombre de tambour qui se faisait entendre et qui semblait apostés pour empêcher le Peuple de demander grâce, a été interrompu d'abord par un geste qu'il a fait lui-même, comme voulant parler au peuple assemblé ; mais à un autre signal qu'à donné l'adjudant du général de la garde nationale, les tambours ont repris leur roulement, en sorte que la voix de Louis a été étouffée, et qu'on n'a pu entendre que quelques mots confus, comme : « Je pardonne à mes ennemis, etc. » ; mais en même temps ; il a fait quelques pas autour de la fatale planche où il a été attaché comme par un mouvement volontaire ou plutôt par une horreur si naturelle à tout homme qui voit approcher sa fin dernière, ou bien par l'espoir que le peuple demanderait sa grâce, car quel est l'homme qui n'espère pas jusqu'au dernier moment. L'adjudant du général a donné ordre au bourreau de faire son devoir et, dans l'instant, Louis a été attaché à la fatale planche de ce qu'on appelle la guillotine, et la tête lui a été tranchée sans qu'il ait eu presque le temps de souffrir, avantage qu'pon doit du moins à cette machine meurtrière, qui porte le nom du médecin qui l'a inventée.
Le bourreau a aussitôt retiré la tête du sac, où elle s'engage naturellement, et l'a montrée au peuple. Aussitôt qu'il a été exécuté, il s'est fait un changement subit dans un grand nombre de visages, c'est-à-dire que d'une sombre consternation on est passé rapidement au cri de "Vive la nation" du moins la cavalerie qui était présente à l'exécution, et qui a mis ses casques au bout de ses sabres. Quelques citoyens ont fait de même, mais un grand nombre s'est retiré le cœur navré de douleur, en venant répandre des larmes au sein de sa famille. Comme cette exécution ne pouvait se faire sans répandre du sang sur l'échafaud, plusieurs hommes se sont empressés d'y tremper, les uns l'extrémité de leur mouchoir, d'autres un morceau de papier ou toute autre chose pour conserver le souvenir de cette événement mémorable, car il ne faut pas se livrer à des interprétations odieuses. Le corps a été transporté à l'église Sainte-Marguerite, après que des commissaires de la municipalité, du département et du tribunal criminel ont eu dressé le procès-verbal de l'exécution. Son fils, le ci-devant Dauphin, par un trait de naïveté qui intéresse beaucoup en faveur de cet enfant, demandait avec insistance, dans son dernier entretien avec son Père, d'aller l'accompagner pour demander sa grâce au peuple.
 
Il me serait facile de m'étendre sur le jugement qu'a prononcé l'Assemblée nationale, et de faire valoir jusqu'à quel point la prévention et la haine ont éclaté. Je suis certainement loin d'être royaliste et personne n'a une passion plus sincère que moi sur la prospérité de ma patrie ; mais je ne puis me dissimuler que la Convention nationale s'est chargée d'une responsabilité bien redoutable, et qu'en outre, elle a dépassé ses pouvoirs.
Dans tous les gouvernements réguliers, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif sont essentiellement distincts, ou bien il règne la plus effrayante tyrannie, car si le corps qui a le pouvoir de faire les lois a aussi celui de les appliquer, suivant ses caprices, et de les faire exécuter, quel est le citoyen dont la sûreté et la propriété ne sont pas menacées ? Le corps législatif avait sans doute le droit de créer un tribunal ou une commission pour le jugement du ci-devant Roi, prévenu d'avoir favorisé l'entrée des troupes étrangères dans la France, encore ne pouvait-t-on le juger que d'après les lois de la Constitution, qui déclare dans ce cas la déchéance du Roi."

23/09/2018

Une collection originale de 250 assiettes révolutionnaires

Article extrait de du journal La Dépêche du 22 septembre 2018
Laurent Peltier donateur à Duravel d'une collection exceptionnelle de 250 assiettes de la Révolution Française. 
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Lors de l'inauguration de la Vitrine communale de Duravel, étaient exposées 150 assiettes de la Révolution Française. Elles faisaient partie d'une collection de 250 assiettes offertes par Laurent Peltier. Nous l'avons rencontré.
Quand avez-vous commencé la collection ?
Il y a 30 ans lors du Bicentenaire de la Révolution. J'ai mis 20 ans pour la construire en cherchant partout et en allant dans beaucoup de ventes aux enchères.

Pourquoi des assiettes ?
J'aime le côté esthétique des couleurs naïves du décor et l'intérêt que revêt la richesse des motifs dessinés.
Avez-vous un attrait particulier pour la Révolution ?
J'aime l'idéal des Droits de l'Homme et non le sectarisme antireligieux, la jalousie sociale des personnes corrompues, les acheteurs des biens nationaux, les démagogues sanguinaires, les massacreurs des prisonniers de 1893, les responsables du génocide vendéen ou de ceux qui tuèrent tant d'innocents passés sous le couperet de la guillotine.
Alors qui êtes-vous ?
Je ne suis qu'un modeste collectionneur, professeur d'histoire et de géographie, retraité depuis 9 ans, qui se fait et fait plaisir en alliant les autres à ma passion.
Pourquoi avoir arrêté la collection à 1795 ?
Parce qu'on arrive à la fin de la Révolution.
En 1795 commence le Directoire, appelé la Ire République qui clôt 15 siècles de monarchie. En 1799 Bonaparte détruit cette République et installe un nouveau régime vers l'Empire. En 1871 Gambetta proclame pour la 3efois la République qui s'installera jusqu'à nos jours, exceptées les 4 années de l'État français pétainiste.
Pourquoi avoir choisi Duravel comme bénéficiaire de cette collection ?
D'abord pour l'affection que j'ai pour ce village où ma famille Chaine-Lancrenon est présente depuis plus de 70 ans. Je compte y passer mon éternité dans le cimetière. J'ai choisi Duravel aussi pour Daniel Lafon président du CHVP qui a accepté mon offre avec une grande confiance en faisant preuve de beaucoup d'enthousiasme. Mais aussi pour la maire et ses adjoints qui font preuve d'une très bonne gestion dans les affaires de la commune.

La famille de Bonchamps à l'honneur

Chaque semaine nous apporte quelques livres nouveaux. Qui s'en plaindrait. Le dernier paru est celui de Gwenola de Bouillé auteur d'un Zoé de Bonchamps, fille du général de Bonchamps et épouse d'Arthur de Bouillé. Ce livre, très fouillé intitulé Zoé de Bonchamps - Une femme dans le fracas de l'Histoire, a été édité par Le Sémaphore (128, rue de Belleville, 75 020 Paris - 16€)

Profitons de cette occasion pour rappeler l'ouvrage de M. Alain Gaillard, Madame de Bonchamps, Mémoires, avec une préface de Pierre Gréau, vice-président du Souvenir vendéen et une postface de Reynald Sécher (Edition La Chouette de Vendée, dirigée par Ghislaine Gerbaud, 4 La Gerbaudière, 85 140 Saint-Martin-des-Noyers, 19€50).

L'auteur Alain Gaillard, sera l'invité de la Vendée Militaire le samedi 17 novembre (déjeuner-conférence au Poisson d'Argent au Mesnil-en-Vallée). Nous en reparlerons.


Dossier de presse de la journée consacrée à la bataille de Torfou



Courrier de l'Ouest, 4 septembre 2018

Courrier de l'Ouest, 25 août 2018
Courrier de l'Ouest, 20 septembre 2018
Courrier de l'Ouest 23 septembre 2018
Courrier de l'Ouest 23 septembre 2018


21/09/2018

La journée de Doué-la-Fontaine le 6 octobre prochain



On sait qu’à partir du 2 décembre 1793, 1200 à 1500 prisonniers vendéens et de simples suspects de toutes conditions sociales furent enfermés à Doué-la-Fontaine. Détenus, dans des conditions effroyables, dans les souterrains du château, dans les caves de l’Amphithéâtre et de la Porte-Bonin, dans l’église Saint-Pierre.... Cent quatre vingt quatre de ces prisonniers moururent de misère entre le 4 décembre 1793 et le 22 janvier 1794. Douze furent guillotinés sur l’actuelle place du Champ-de-Foire, les 6, 8, 9 et 10 décembre1793. 351 (ou 359) furent fusillés dans les bois de la ci-devant abbaye d’Asnières, probablement dans les bois situés entre la ferme du Vauboureau, paroisse de Brossay, et l’abbaye, dans les carrières des Minières sur la route de Doué à Vihiers ; le chemin de la Levée, entre La Croix-Vallet et le Carrefour des Quatre-Justices. Les corps des fusillés furent enterrés sur place comme le confirme Elie Trouillard, tonnelier à Doué, qui fut requis avec d’autres de se rendre « au bois de Brossay, à l’effet de faire des fosses ». Après la fusillade, le fameux Jean Jacques Guillemette, commandant de la place de Doué, demanda aux requis de retourner les cadavres. Parmi ces derniers, il s’en trouva « qui n’avaient pas encore rendu le dernier soupir ». Alors Guillemette « ordonna aux grenadiers de la Convention de les achever, ce que ces derniers exécutèrent à coups de fusils et de sabres ». Puis, ajoute Trouillard, on nous ordonna « de mettre tous les cadavres dans les trous que nous avions faits, ce qui fut exécuté, et nous les recouvrîmes de terre ». Ce témoignage fixe le lieu de l’exécution et la localisation approximative des fosses. Cette fusillade eut lieu le 7 décembre et compta 68 victimes d’après les archives. Ce qui est exactement le chiffre donné par Elie Trouillard dans sa déposition. Mais il se trompe en situant la date de cette exécution au 6 décembre. Cette fusillade eut lieu le lendemain et compta 35 habitants de la paroisse de La Tourlandry. Le même témoin déclare que Guillemette fit exécuter, sans aucun ordre, une quinzaine de détenus à la Porte-Bonnin. D’autres exécutions, précédées d’aucune forme de procès, eurent lieu à Doué sans que nous puissions donner leurs dates, leurs nombres, le nom des victimes... Toutes ces victimes, connues et inconnues, seront honorées le samedi 6 octobre d’une plaque commémorative. Le nom du chevalier Zacharie-François-René du Réau (1754-1832), figure sur cette plaque. En effet, libéré des caves de Doué le 17 février1794, il écrira un mémoire relatant son emprisonnement à Doué. Témoignage particulièrement émouvant qui sera bientôt publié dans Savoir, reuve de la Vendée Militaire.

La journée du samedi 6 octobre débutera dès 8h45 à Thouarcé, par la visite de l’église (point de ralliement) ; à 9h45, dépôt d’une gerbe sur la tombe de Louis-Pierre Soyer, officier vendéen, au cimetière de la Fosse de Tigné. A 10h45 station sur la place de Nueil-sur-Layon, pour une évocation des « douze braves de Nueil » et de la victoire de Stofflet. 11h15 : Moulin des Bleuces, à Concourcon-sur-Layon, évocation d’un « camp retranché ». 11h45 : Meigné, château de La Tremblaye, demeure de la famille Carrefour de La Pelouze au XVIIIe s. 12h30 : déjeuner à l’Auberge de la Caverne sculptée, 12 rue de la caverne à Denezé-sour-Doué. 15h30 : Arènes de Doué-la-Fontaine : inauguration d’une plaque commémorative offerte par la Vendée Militaire à la mémoire des victimes de la Révolution et de Zacharie du Réau. 16h00 : Veillée vendéenne animée par Dominique Lambert, président-fondateur de la Vendée Militaire, sur le thème : Doué-la-Fontaine et les guerres de Vendée (entrée gratuite, amphithéâtre).

Prix de la journée (repas compris) :26 € Renseignements et réservations : Vendée Militaire, 2 avenue de la gare, 49123 Ingrandes sur Loire, 02 41 39 25 36 ou 06 61 14 09 70

Vendée Militaire

18/09/2018

Le 26 août dernier, la Vendée Militaire et la troupe des Cœurs de Chouans étaient présents à la kermesse du prieuré de Castines

Au prieuré de Gastines s'est tenu, le 26 août dernier, la kermesse annuelle dirigée de main de maître par l'abbé Radier, prieur, et ses collaborateurs. Une très belle journée en pleine campagne à laquelle s'étaient joints la troupe des cœurs de chouan ainsi que le président et la trésorière de la Vendée Militaire. Ces quelques images nous été aimablement communiquées par le photographe du prieuré et Guy Jacob. Merci à eux.


05/09/2018

Raoul bientôt prêt pour rejoindre le REP


Saut à 4000 mètres à bord d'un Pilatus porter : saut en tandem avec son cousin Louis Étienne du Réau plusieurs fois champion du monde de parachutisme spécialité voile contact : vol libre pendant 2500 m à 250 km heure puis ouverture du parachute à 1500 m avec vue superbe sur la Loire