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FRANCE
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Un petit livre qui
permettra aux enfants de connaître un peu mieux sainte Philomène, la «
chère petite sainte du Curé d'Ars », tout en s'initiant à la poésie. Des
illustrations mettant en scène les personnages du poème agrémentent le
texte, pour le plaisir des yeux !
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« "- Et nous ? Qu'allons-nous devenir ?
- Aie confiance ! Dieu pour qui je vais combattre prendra soin de vous."
Revivons ensemble la scène : nous sommes au Pin-en-Mauges, le matin du 13 mars 1793. Quelques jeunes hommes mi-affolés, mi-excités, accourent de Saint-Florent-le-Vieil : ne voulant pas servir un gouvernement injuste et sanguinaire qui, depuis quatre ans, martyrise sans pitié les chrétiens, ils ont culbuté les gendarmes venus tirer au sort ceux qui devront partir à la guerre. Ils cherchent celui qu'ils appellent le Saint de l'Anjou, cet homme sage et estimé de tous qui, en réponse à l'odieuse persécution religieuse qui s'est abattue sur eux depuis Paris, a mis le pays en prière, en organisant de nombreux pèlerinages. Ils savent que leur insubordination sera punie de représailles d'une férocité implacable : ils ne pourront échapper aux bourreaux et à leur sinistre guillotine !
Jacques Cathelineau dépâte ses mains enfarinées ; il était en train de pétrir le pain de sa famille : sa femme, Louise, et les cinq survivants des onze enfants que le Seigneur leur a donnés. Les voilà qui accourent d'ailleurs, rameutés par l'effervescence inhabituelle du village : Marie, la grande, déjà si raisonnable qui deviendra Sœur de la Charité, Louise-Perrine, qui fête aujourd'hui son dixième anniversaire, Jacques-Joseph, le portrait de son père, et Marie-Rose qui vient enserrer tendrement la jambe de son papa du haut de ses 4 ans.» Préface de Philippe de Cathelineau
- Aie confiance ! Dieu pour qui je vais combattre prendra soin de vous."
Revivons ensemble la scène : nous sommes au Pin-en-Mauges, le matin du 13 mars 1793. Quelques jeunes hommes mi-affolés, mi-excités, accourent de Saint-Florent-le-Vieil : ne voulant pas servir un gouvernement injuste et sanguinaire qui, depuis quatre ans, martyrise sans pitié les chrétiens, ils ont culbuté les gendarmes venus tirer au sort ceux qui devront partir à la guerre. Ils cherchent celui qu'ils appellent le Saint de l'Anjou, cet homme sage et estimé de tous qui, en réponse à l'odieuse persécution religieuse qui s'est abattue sur eux depuis Paris, a mis le pays en prière, en organisant de nombreux pèlerinages. Ils savent que leur insubordination sera punie de représailles d'une férocité implacable : ils ne pourront échapper aux bourreaux et à leur sinistre guillotine !
Jacques Cathelineau dépâte ses mains enfarinées ; il était en train de pétrir le pain de sa famille : sa femme, Louise, et les cinq survivants des onze enfants que le Seigneur leur a donnés. Les voilà qui accourent d'ailleurs, rameutés par l'effervescence inhabituelle du village : Marie, la grande, déjà si raisonnable qui deviendra Sœur de la Charité, Louise-Perrine, qui fête aujourd'hui son dixième anniversaire, Jacques-Joseph, le portrait de son père, et Marie-Rose qui vient enserrer tendrement la jambe de son papa du haut de ses 4 ans.» Préface de Philippe de Cathelineau
Pierre Thibaudeau, On va pas s’passer de’même ! Chronique des Guerres de Vendée avec les gars du général Joly, 22 €, en vente auprès de l’auteur : La Bretaudière 49700 Meigné.
Il régnait à Girouard, aux premiers jours de mars 1793, une agitation que le soulèvement tumultueux des Mauges et du Haut-Bocage a souvent détournée de l’attention des historiens. Et pourtant ce petit coin de Vendée a été le théâtre d’événements majeurs dans les anales de Grande Guerre. Pierre Thibaudeau le sait bien. Enfint du pays des Achards, il aime à partager les souvenris des anciens dont regorge son fameux Dictionnaire de patois vendéen.
Mais pour remonter plus loin dans le temps, il lui fallait cette fois plonger dans les archives chausser les sabots de ses aïeux partis à la bataille à l’appel du « vieux Joly ». Quel personnage, ce « Bonhomme Joly » ! Irascible, intransigeant, cet ancien militaire va mener la vie dure aux bleus des Sables qui craindront, même après sa mort, la menace de ses gars.
Bien sûr, Pierre Thibaudeau ne fait pas œuvre d’érudit. S’il puise dans l’Histoire, c’est pour redonner vie non seulement aux paysans de Girouard, mais aussi à tous ceux qui prirent les armes au nom de leur foi et de leur liberté à travers le canton de La Mothe-Achard.
Le « Vieux Joly » se battait pour Dieu et le Roi, mais ne se privait pas de critiquer, avec toute la rudesse de ses manières, ni les prêtres, ni les nobles de son entourage. Ce gars-là ne ressemblait en rien aux autres chefs de la Vendée, ses hommes peuvent en témoigner; Et Pierre Thibaudeau est sûr que leurs descendants se retrouveront dans ses (més)aventures. Il y mettrait sa tête à couper !
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