La messe pour Louis XVI
Après le drame que vous savez, après les fêtes bien ternes de fin d'année, voici que s'annonce le temps de nos retrouvailles.
Savoir numéro 114 est arrivé, juste avant Noël, du moins pour la plupart d'entre nous, vous annonçant déjà plusieurs de nos prochains rendez-vous.
Ce sera d'abord – honneur et respect au roi-martyr – la messe pour Louis XVI qui aura lieu, comme chaque année, en la chapelle Saint-Joseph à Chemillé (14, rue du presbytère, à 10h30). Dans le rite traditionnel, comme il se doit. Nous comptons, bien entendu, sur la présence des angevins. Cette messe est annoncée sur le site de l'Action française.
Après le drame que vous savez, après les fêtes bien ternes de fin d'année, voici que s'annonce le temps de nos retrouvailles.
Savoir numéro 114 est arrivé, juste avant Noël, du moins pour la plupart d'entre nous, vous annonçant déjà plusieurs de nos prochains rendez-vous.
Ce sera d'abord – honneur et respect au roi-martyr – la messe pour Louis XVI qui aura lieu, comme chaque année, en la chapelle Saint-Joseph à Chemillé (14, rue du presbytère, à 10h30). Dans le rite traditionnel, comme il se doit. Nous comptons, bien entendu, sur la présence des angevins. Cette messe est annoncée sur le site de l'Action française.
Un numéro de Savoir plébiscité
Je veux profiter de cette occasion pour vous remercier de vos nombreux témoignages de satisfaction et d'encouragements.
Jamais, depuis 40 ans, aucun numéro de notre revue n'a suscité un tel engouement. Grand merci à vous tous. Grand merci à Sophie qui a saisi et mis en page notre revue. Nous sommes bien conscients que, de toutes nos activités pour maintenir le souvenir de l'épopée vendéenne, seuls resteront nos monuments et plaques et, bien entendu, notre revue Savoir. Les paroles s'envolent, les écrits restent...
Stofflet à l'honneur, à Nuaillé
Notre deuxième rendez-vous aura lieu le 27 février prochain à Nuaillé, à l'occasion de notre journée vendéenne consacrée à Stofflet. Deux cent vingt ans, en effet, nous séparent du jeudi 25 février 1796, date de son exécution à Angers, à dix heures du matin. Fait prisonnier le 23 février à La Saugrenière, on sait qu'il fut fusillé en même temps que Charles Lichstenheim, un baron prussien natif de Prades, âgé de 24 ans, Joseph Moreau, vingt ans, un tisserand de Chanteloup, domestique de Stofflet, Joseph-Philippe Erondelle des Varannes, 31 ans, commis au district d'Ancenis, envoyé de M. de Scépeaux et Michel Pinot, courrier de Stofflet.
Notre deuxième rendez-vous aura lieu le 27 février prochain à Nuaillé, à l'occasion de notre journée vendéenne consacrée à Stofflet. Deux cent vingt ans, en effet, nous séparent du jeudi 25 février 1796, date de son exécution à Angers, à dix heures du matin. Fait prisonnier le 23 février à La Saugrenière, on sait qu'il fut fusillé en même temps que Charles Lichstenheim, un baron prussien natif de Prades, âgé de 24 ans, Joseph Moreau, vingt ans, un tisserand de Chanteloup, domestique de Stofflet, Joseph-Philippe Erondelle des Varannes, 31 ans, commis au district d'Ancenis, envoyé de M. de Scépeaux et Michel Pinot, courrier de Stofflet.
On connaît le comportement de Stofflet à l'heure de son exécution. Il "embrassa ses amis, ses compagnons de victoire et de supplice". Lichstenheim et Erondelle des Varannes encadraient "le héros lorrain de la résistance vendéenne". Celui-ci offrit sa montre à un bleu de lorraine et refusa le bandeau qu'on offrait aux condamnés pour leur cacher les derniers préparatifs de la fusillade. "Un général vendéen, cria Stofflet, n'a pas peur des balles". Puis, tenant d'une main Lichstenheim, et de l'autre montrant son cœur, il commanda lui-même le feu. Il tomba et laissa échapper de sa poitrine un formidable cri qui résume toute sa vie : " Vive la religion ! Vive le Roi ! "
Comme Charrette
La mort de Stofflet me remet en mémoire celle d'un autre lorrain et de surcroit de Lunéville : Jean Bastien-Thiry, fusillé le 22 août 1962. Lui aussi refusa qu'on lui bande les yeux. Il mourut "en égrenant son chapelet, les mains attachées derrière le dos, tout seul, tel un saint" écrit Alain de La Tocnaye.
Stofflet mourut en brave, comme François-Athanase de Charrette, fusillé un mois plus tard le 29 mars 1796. Certes, les deux hommes ne s'entendaient guère, mais ils s'estimaient. Ils avaient tant souffert tous les deux depuis le début de la guerre. La souffrance est une langue qui permet aux gens ayant connu les mêmes tourments, les mêmes afflictions, les mêmes douleurs, de se comprendre et de s'estimer en silence.
Il y a quarante ans, déjà Stofflet
L'association Vendée Militaire – Louis XVII fut déclarée au Journal officiel le samedi 7 février 1976. nous fêterons donc nos quarante ans le 7 février prochain. Je m'intéressais depuis 1967 à Nicolas Stofflet, je voulais donc que notre première Journée vendéenne, le 23 mai 1976, lui soit consacrée.
Stofflet était alors le plus vilipendé des généraux vendéens.
Les choses ont bien changé depuis mais, à l'époque, le fait de dire que l'on s'intéressait au garde-chasse provoquait immanquablement des sourires. Le baron de La Tousche retenait, cependant, la belle attitude du lorrain devant la mort de "l'archange de la Vendée", "Monsieur Henri", Henri de La Rochejaquelein.
Je lui avais consacré, le 27 janvier 1970, un article dans le Courrier de l'Ouest, un autre article le 26 mai suivant dans le même journal et j'avais entrepris, toujours en 1970, des recherches en Lorraine et en Anjou sur mon "héros préféré" (voyez L'Est républicain du 28 mai 1970 et Ouest-France du16 juillet suivant).
En 1972, je lui consacrais deux conférences à la Chambre de Commerce de Cholet : la première, Stofflet avant l'insurrection, le 21 avril, la deuxième, le 13 octobre suivant, La dernière campagne de Stofflet. Les deux sous l'égide de la Société des Sciences, Lettres et Arts, de Cholet. La dernière attira un public fort nombreux.
Première journée vendéenne (23 mai 1976), première promenade vendéenne (20 juin 1976), première veillée vendéenne (20 novembre 1976).
Il était donc évident pour moi que la première journée de notre toute jeune association devait être consacrée à Stofflet. Avec Jacques Cathelineau, il avait commencé la grand'guerre ; sous les balles républicaines d'Angers et de Nantes, la grand'guerre s'était terminée avec Stofflet et Charrette.
Louis XVII, pour lequel Stofflet et les vendéens s'étaient battus, n'était pas oublié. Une exposition des plus beaux objets relatifs à Louis XVII, appartenant au grand collectionneur Alain Bancel, fut présentée au public dans les salons du château de Maulévrier, dans des conditions minimum de sécurité... Jean-Pascal Romain, auteur de plusieurs ouvrages sur la question Louis XVII, donna une conférence sur ce thème.
J'avais demandé à Jean Brochard, bien connu des angevins et des vendéens, de donner une conférence sur Stofflet. Ce qu'il accepta bien volontiers. Nous publions ici l'affiche, imprimée par André Hubert Hérault, vice-président de notre association en ce temps-là. Elle intéressera certainement nos plus anciens adhérents. Juste avant avait été imprimé, également par Hérault, le premier numéro de notre revue, avec des articles de Bruno Blanvillain (†), Claude Petitfrère, François Moreau (†), Maurice Hurtault (†), Jacques Saillot, feu André Castelot (mais oui !), Jean-Pascal Romain (†), Valentin Roussière (†), François Lebrun (†), etc. La revue annonçait notre première promenade vendéenne qui eu lieu le 20 juin 1976 à Saint-Lambert-du-Lattay et Beaulieu-sur-Layon. Organisée par Christian Brossier, elle fut animée par votre serviteur.
J'avais demandé à Jean Brochard, bien connu des angevins et des vendéens, de donner une conférence sur Stofflet. Ce qu'il accepta bien volontiers. Nous publions ici l'affiche, imprimée par André Hubert Hérault, vice-président de notre association en ce temps-là. Elle intéressera certainement nos plus anciens adhérents. Juste avant avait été imprimé, également par Hérault, le premier numéro de notre revue, avec des articles de Bruno Blanvillain (†), Claude Petitfrère, François Moreau (†), Maurice Hurtault (†), Jacques Saillot, feu André Castelot (mais oui !), Jean-Pascal Romain (†), Valentin Roussière (†), François Lebrun (†), etc. La revue annonçait notre première promenade vendéenne qui eu lieu le 20 juin 1976 à Saint-Lambert-du-Lattay et Beaulieu-sur-Layon. Organisée par Christian Brossier, elle fut animée par votre serviteur.
Depuis on ne compte plus les promenades organisées par notre association. Rappelons que notre première veillée vendéenne eut lieu le 20 novembre 1976, au Fief-Sauvin...
Etaient là, l'abbé Chouteau, curé de la paroisse, M. de Soos, maire, Mme de Grainville, MM. Yves Grobert, Joseph Grellier, Jean Bazantay, l'illustrateur ; Mme de Chabanol de Roubaix, Henri de La Tousche d'Avrigny, M. Vendangeons, etc.
On sait l'importance de nos veillées vendéennes dans la vie de notre association.
A cette époque, notre association s'appelait Vendée Militaire – Louis XVII. Pourquoi ? Les vendéens s'étaient battus pour lui. Nous pensions qu'il fallait absolument ajouter son nom à celui de Vendée Militaire. C'était un devoir de fidélité que nous voulions accomplir. Mais ce qui devait arriver arriva.... Très vite, les survivantistes affluèrent à la Vendée Militaire où ils s'attendaient à trouver de quoi alimenter leur passion. Or, notre but était essentiellement l'étude des guerres de Vendée et de la chouannerie... En toute loyauté, nous fûmes obligés de changer de nom. Notre association devint alors Vendée Militaire – Chouannerie Segréenne. Plus tard on abandonnera Chouannerie Segréenne pour devenir l'association Vendée Militaire.
Château de Maulévrier en 1976 |
De gauche à droite : Jean-Pascal Romain, Dominique Lambert et Alain Bancel |
Pendant le repas on écoute attentivement Emile Joulain, poète patoisant, interprétant La vieille Ormoere. On reconnaît de dos M. Yves Grosbert, l'éternel revenant de Frohsdorf. |
La Journée du 27 février prochain
La Croix Noire (avant restauration) |
Nos amis ont également élagué les arbres autour de la croix. Bientôt le sol sera nettoyé et du gravier répandu autour du monument. Des fleurs seront plantées. Merci à nos amis cités ci-dessus qui nous ont offert leur aide. Sans eux rien ne serait possible. Nos bénévoles nous évitent "les frais toujours importants, que provoque l'appel à une entreprise".
Sophie écrivait dans sa Lettre de la Trésorière (17 décembre 2015) : "Il faut être conscient de la reconnaissance que nous devons à nos amis". Sans eux certains projets ne pourraient se réaliser. N'oublions pas de remercier notre ami Henri Turpault, propriétaire de La Couisière et de la Croix-Noire. Grâce à lui nous allons honorer dignement le grand souvenir de Stofflet.
La Croix Noire en cours de restauration. Son socle accueillera bientôt une plaque à la mémoire de Stofflet |
Nous comptons sur votre présence le 27 février. Pour rendre hommage au courageux Stofflet, bien entendu, mais aussi pour prouver votre reconnaissance à ceux qui, dans l'ombre, permettent que se réalisent nos projets. Votre présence sera pour eux une récompense. D'avance merci à chacune et chacun d'entre-vous. L'invitation à cette journée vous parviendra avant la fin du mois de janvier.
Au sujet du livre de Maurice Bedon
Notre collaborateur Maurice Bedon – nous savons combien vous appréciez ses chroniques que nous publions sur notre blog et dans la revue Savoir – nous informe que la réédition de son livre Le canton de Chantonnay (1ère éd., 1981), devrait paraître vers le 25 janvier. L'éditrice confirme cette date. Dont acte !
Dominique Lambert de La Douasnerie
Président-Fondateur
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