La géniale idée d'Henry Renoul à laquelle se rallie notre association Vendée Militaire
Une digne sépulture pour les victimes vendéennes du Mans
Le quotidien Ouest-France, dans sa livraison du 9 janvier 2016 et en pages
« Pays de la Loire », relance la question de la dernière demeure des soldats et
familles des Vendéens, victimes de la répression républicaine au Mans, après la
bataille des 12 et 13 décembre 1793, au cours de la Virée de Galerne.
Les travaux, entrepris par la ville du Mans en 2009 dans le quartier des
Jacobins, ont mis à jour ce que déjà beaucoup d’historiens et d’archéologues
pressentaient : des fosses communes où reposaient des ossements
de victimes ensevelies à la hâte et comblées de chaux vive.
Cette découverte a conduit l’Institut national de recherches
archéologiques préventives à mener des études scientifiques de ces restes
humains. L’INRAP confirme qu’il s’agit bien des victimes de l’un des épisodes
les plus meurtriers de la Guerre de Vendée. « L’état des squelettes révèle
l’âpreté des combats... Le processus d’extermination des rebelles,
historiquement acté, est alors en marche » explique l’article d’Ouest-France.
La chapelle du Mont des Alouettes
Dès 2009, Philippe de Villiers, alors président du Conseil général de la
Vendée, proposait d’accueillir ces dépouilles au sein de l’Historial et Mémorial
de la Vendée, haut lieu de la commémoration vendéenne, le 25 septembre 1993,
en présence d’Alexandre Soljenitsyne.
Une autre proposition provenait d’Hervé de Charette, ancien maire de Saint-Florent-le-Vieil, qui mettait à disposition la chapelle Saint-Charles où est enterré Cathelineau.
Une autre proposition provenait d’Hervé de Charette, ancien maire de Saint-Florent-le-Vieil, qui mettait à disposition la chapelle Saint-Charles où est enterré Cathelineau.
Le nouveau président du Conseil départemental de la Vendée, Yves
Auvinet, relance la proposition de l’Historial, « tout en refusant de s’enfermer
dans un discours victimaire ». Les victimes du Mans, et plus largement des
colonnes infernales, se seraient bien passées et du discours de la Convention, et
de la sauvagerie des soldats de la République naissante !
Il existe un autre haut-lieu de la mémoire vendéenne, largement mis en
valeur au cours des deux derniers siècles : le Mont des Alouettes et sa chapelle
votive, commencée sous la Restauration, et achevée en 1968. De nombreux
princes et personnalités, de grandes manifestations populaires et vendéennes, ont
marqué son histoire et sa légitimité à représenter la Vendée militaire. La
chapelle pourrait accueillir en une crypte de recueillement les ossements de nos
ancêtres, représentant tous nos morts pour Dieu et pour le Roy, « restés sans
sépulture ».
Henry Renoul
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire