Banderole

La prochaine publication du numéro double de Savoir 143-144-145-146 paraîtra fin Février 2024

22/05/2019

Nouvelle réflexion de Raphaël Charbonneau sur l'incendie de Notre-Dame

Et toi-même un glaive de douleurs te transpercera le cœur afin que se révèlent les pensées intimes d’un grand nombre.

Un glaive de douleur : la flèche enflammée de la cathédrale qui constitue le cœur de la France a bien transpercé la croisée du transept de Notre Dame.
L’autel « moderne » placé à cet endroit s’en est trouvé abimé alors que le véritable autel placé au fond du cœur est resté intact avec les statues de Louis XIII, Louis XIV et de la Piéta, et la croix d’or comme pour dire « voyez, comprenez ce que cela veut dire…. »



Afin que se révèlent les pensées intimes d’un grand nombre : Les très nombreux commentaires faits sur internet (et qui n’auraient pu être connus à une autre époque) ont révélés effectivement ceux qui :
  • Français au fond du cœur était frappé de stupeur de voir Notre Dame en feu
  • Ceux qui riaient
  • Ceux qui raillaient 
  • Ceux qui laissaient éclater leur joie 
  • Ou leur haine 
  • Et enfin ceux qui se sont mis ou remis à prier tant ce spectacle les peinaient 
Une chose est certaine personne en France…. Dans le Monde n’est resté indifférent !
Alors tous s’interrogent sur le sens de cette catastrophe. On sent bien que Notre dame ce n’est pas une simple église. Notre Dame, c’est le cœur de Paris, le cœur de la France, le cœur de l’Europe chrétienne. Il y a là quelque chose de spirituel, quelque chose de l’amour du Christ pour l’humanité, quelque chose des efforts de tout un peuple honorer son son Dieu !

Il est donc certain que cet incendie, quelle qu’en soit la cause, n’a pu se produire sans l’accord du Très Haut. Cette catastrophe a donc un sens ésotérique, caché. C’est en quelque sorte comme si la Vierge Marie elle-même avait voulu s’immoler par le feu, mourir en apparence pour le salut d’un grand nombre. La prophétie de la Salette avait annoncé que Paris serait brulé. Et c’est au moment même ou les émeutes se produisent accompagnées d’incendies de plus en plus importants dans la capitale que soudain au tout début de la semaine sainte Notre Dame s’embrase.
Et ce n’est pas la première fois qu’une église est  détruite ou incendiée. Regardons quelques exemples dans notre histoire :
Les Lucs sur Boulogne en Vendée :
Le 28 février 1794, les soldats républicains, divisés en deux colonnes, entrent sur le territoire des Lucs-sur-Boulogne. La commune est alors scindée en deux paroisses ; le Grand-Luc avec 2 050 habitants et le Petit-Luc, peuplé d'une centaine de personnes. Face à l'arrivée des colonnes, une partie de la population court se réfugier dans la chapelle du Petit-Luc. Mais les villageois ne sont guère en mesure de se défendre, la population présente compte principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. La quasi-absence d'hommes adultes convainc les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. L'abbé Voyneau, curé du Petit-Luc, se présente alors aux soldats sur le chemin de la Malnaye, cependant ceux-ci se saisissent de lui le torturent et l'éventrent. Martincourt décide de ne pas faire de quartier. La chapelle étant trop petite pour contenir toute la population, les soldats ouvrent le feu sur les personnes à l'extérieur, puis afin d'économiser les cartouches, lancent une charge à la baïonnette massacrant et achevant les blessés. Les survivants se barricadent à l'intérieur de la chapelle, les Républicains incendient alors l'église. (Wikipédia)
Le résultat est qu’aujourd’hui vous pouvez visiter l’historial de la Vendée et aussi le mémorial de la Vendée aux Lucs sur Boulogne. Le martyre de l’église a produit un lieu de mémoire exceptionnel !
La cathédrale de Reims :
Le 19 septembre, le bombardement commence vers 7h30 du matin. Les obus proviennent des batteries allemandes installées au fort de Berru et visent particulièrement le centre de Reims. Après une courte accalmie en fin de matinée, le bombardement reprend à midi, tuant un des adjoints, le docteur Jacquin, qui sortait de l’Hôtel de Ville.
A 15 heures, un obus touche l’échafaudage en bois de pin qui depuis mai 1913 ceinturait la tour nord de la cathédrale et l’enflamme. Vers 15h30, la toiture prend feu rendant l’incendie visible de loin ce qui amène les Allemands à cesser leur tir. Mais la chaleur de l’incendie met en ébullition les 400 tonnes de feuilles de plomb qui recouvrent la toiture. Le plomb fondu se répand alors sur les voûtes et coule par les gargouilles, provoquant une spectaculaire fumée couleur jaune d’or. A 15h50 l’échafaudage s’effondre sur le parvis, remplissant celui-ci de fumée. Quant à l’incendie de la charpente, il se poursuit jusque vers 20 heures.
La première guerre mondiale terminée la cathédrale de Reims sera reconstruite mais l’émotion internationale provoquée par cet évènement est resté à tout jamais.


Toujours lors de la première guerre mondiale : L’église Saint Gervais Saint Protais en plein cœur de Paris :
Le 29 mars 1918, un obus allemand tiré par un canon de type Pariser Kanonen, improprement appelé Grosse Bertha tomba sur l'église tuant 92 personnes et en blessant 68 autres. L'obus pulvérisa le toit de la nef pendant l'office du Vendredi saint. Ce fut le bombardement le plus meurtrier de la guerre. Quelques traces de cet événement subsistent sur le pilier à l'angle ouest de la nef et du transept sud.
L'église fut restaurée une première fois sous la maîtrise d'œuvre de l'architecte Baltard entre 1827 et 1844, puis une nouvelle fois entre 1863 et 1869, avec notamment la réfection des chapelles (décor) et des vitraux. Des travaux furent encore entrepris en 1957 et plus récemment vers 2000 et en 2013.
En 1975, la paroisse est confiée à Pierre-Marie Delfieux par le Cardinal Marty, afin qu'il y établisse les Fraternités de Jérusalem. En 2015, sept frères et quinze sœurs sont installés dans le monastère attenant à l'église5.
Les offices monastiques en direct de l’église avec les Fraternités monastiques de Jérusalem sont diffusés sur la chaîne chrétienne KTO (wikipédia)…

Donc le résultat est qu’un fraternité monastique s’est installée en permanence au cœur de Paris (derrière l’hôtel de Ville ) pour prier continuellement pour la capitale et la France.

Qui d’autre à fini dans les flammes pour avoir sauvé la France ?  

Jeanne d’Arc !

Et combien de fois Notre Dame a sauvé la France ?
Les apparitions Mariales parlent d’elles-mêmes :
- Pontmain
- la Marne
- L’Isle Bouchard
La liste  est longue !
Le vrai sens de cette catastrophe n’est pas dans nos mains mais dans celles de Dieu !
C’est à mettre en perspective avec le sacrifice de la Croix… A Jérusalem !
D’ailleurs c’est à Jérusalem au même moment qu’un autre incendie s’est déclaré.

En acceptant le feu à Notre Dame, la Vierge, en sacrifiant Son Eglise, nous a remis devant notre destin :
Sommes-nous Français ? Chrétiens ? Sujets de Dieu ? Consacrés à la Vierge Marie comme l’a voulu Louis XIII dans son vœu du 10 février 1638 ? 

Ou sommes-nous barbaresques, pilleurs dans l’âme ? Consacrés à Mammon et à son commerce avant tout comme certains rieurs ?

Et bien plutôt que de demander une restauration de Notre Dame à l’identique, il me semble plus juste qu’en l’honneur d’une telle Mère Sainte nous soyons assez unis et forts pour refaire le toit de notre dame non plus en plomb mais en OR !
Ainsi il y aura réellement transmutation du plomb en Or ; car cette transformation n’appartient qu’à DIEU et à DIEU seul !

Ce sera  aussi le tri ce ceux qui ont un cœur de pierre ou de plomb  et de ceux qui ont un cœur d’or.







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