25/02/2025
24/02/2025
12/02/2025
Les Mauges à l'honneur sur Arte
Les Mauges, « pays des usines à la campagne », à l’honneur sur Arte
De l’usine Mulliez lovée dans les méandres de la Sèvre nantaise au Longeron (Sèvremoine) aux bords de Loire à Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire) en passant par le Musée de la chaussure à Saint-André-de-la-Marche (Sèvremoine), les caméras d’Arte sont venues explorer les Mauges pour le compte de l’émission « Invitation au voyage ».
L’impact de la guerre de Vendée
En une petite quinzaine de minutes, le reportage intitulé « Les Mauges, pays des usines à la campagne » s’attarde sur ce petit bout d’Anjou situé aux marches de l’Anjou, de la Bretagne et du Poitou. Et raconte comment « le christianisme social »a façonné son économie : celle du tissage tout d’abord, puis celle de la chaussure désormais suppléée par l’industrie en tout genre. Un « pays » du quasi plein emploi aujourd’hui avec un taux de chômage en dessous des 5 %.
Il y est aussi question, bien évidemment, des blessures profondes laissées par les massacres républicains lors de la guerre de Vendée (1793-1796). Un traumatisme qui, d’une certainemanière, a incité la population à ne pas compter sur le pouvoir central et à entreprendre par elle-même quels que soient les obstacles. Dans ce reportage, témoignent la géographe ValérieJousseaume ; Alexis et Justine Audouin, cinquième génération du fabricant de sabots Bosaboà Montfaucon-Montigné (Sèvremoine) ; Gilbert Hulin, coprésident du Musée des métiers de la chaussure ; Anaïs Pineau, médiatrice culturelle, et Étienne Davodeau, le célèbre auteur de bande dessinée originaire de Botz-en-Mauges (Mauges-sur-Loire). Il a d’ailleurs consacré une BD, « Mauvaises Gens », à sa terre natale des Mauges. Car les Mauges, dit-on, y compris en ouverture de ce reportage, tireraient leur nom de « mauvaises gens ». Mais c’est une pure légende car le terme Mauges dérive plus sûrement de « Medalgio » ou « Médalge », nom d’une peuplade celtique qui aurait occupé ce territoire au cours des premiers siècles.
Gabriel BOUSSONNIÈRE Courrier de lOuest Cholet
Le reportage a été diffusé mardi après-midi 11 février sur Arte mais il est encore visible en ligne sur www.arte.tv/fr
La place de l'abbé Nicolas Corbillé gêne les gauchistes
La place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté par la Révolution, gêne les gauchistes
Par Michel Janva le 2 février 2025 commentaires Le Salon Beige
La municipalité escrologique de Bouvron (44) veut débaptiser la place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté contre le mur de l’église en 1794, victime de la Terreur révolutionnaire. Sa mémoire, ancrée dans l’histoire bretonne, est aujourd’hui menacée par une décision contestée.
Ordonné prêtre en 1781, il fut nommé vicaire à Bouvron en 1785. Lorsque la Constitution civile du clergé de 1790 imposa aux prêtres de prêter serment à l’État, il refusa. Contraint à la clandestinité, il poursuivit son ministère au péril de sa vie, officiant dans l’ombre pour répondre à la ferveur religieuse de la population locale. Dénoncé, il fut arrêté en avril 1794 et fusillé contre le mur de l’église. Son supplice illustre la brutalité du régime révolutionnaire et la résistance des prêtres réfractaires qui refusèrent de se soumettre à un pouvoir hostile à leur foi. En hommage à son martyre, la place où il fut exécuté porte son nom depuis des décennies.
La mairie de Bouvron a décidé de faire disparaître cette trace de l’histoire, invoquant la sacro-sainte séparation des Églises et de l’État.
L’association Koun Breizh, qui œuvre pour la défense de la mémoire bretonne, s’insurge contre ce qu’elle considère comme une tentative d’effacement historique. L’argument avancé par la mairie – la laïcité – soulève des interrogations. Faut-il désormais faire disparaître toute référence à la religion dans l’espace public ?
Derrière cette décision, certains voient une volonté de minimiser les exactions de la Révolution française. L’abbé Corbillé fait partie de ces victimes de la Terreur dont le souvenir dérange une certaine vision idéologique de l’histoire.
Grande Vendée : un esprit d'avenir ?
« Grande Vendée : un esprit d’avenir ? » : des élus et chefs d’entreprise en conférence à Cholet
Choletais, Mauges, Nord Vendée, Nord Deux-Sèvres, vignoble nantais… Ce territoire que l’on appelle la Grande Vendée sera au cœur d’une conférence, mercredi 12 mars, au théâtre Interlude à Cholet. Y participeront, entre autres, les maires de Cholet, Mauléon, une députée de Vendée, le président du Puy du Fou et plusieurs entrepreneurs.
Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, sera l’un des invités de la conférence sur la Grande Vendée. | ARCHIVES CO - JOSSELIN CLAIR
Publié le 11/02/2025 à 17h11
« Grande Vendée : un esprit d’avenir ? » C’est le thème d’une conférence organisée mercredi 12 mars (18 h 45 - 21 h 30) au théâtre Interlude à Cholet. C’est l’association Grande Vendée, qui rayonne sur le Choletais, les Mauges, le Nord Vendée, le Nord Deux-Sèvres et le vignoble nantais, qui est à l’origine de cette soirée. Élus et entrepreneurs viendront témoigner de leur vision de ce territoire qui épouse peu ou prou les anciennes frontières de la Vendée militaire. Sont invités : Gilles Bourdouleix, maire de Cholet ; Véronique Besse, députée de Vendée ; Didier Huchon, président de Mauges communauté ; Pierre-Yves Marolleau, maire de Mauléon ; Guylaine Bossis ; vice-présidente du Medef de Vendée ; André Liébot, ancien PDG du groupe Liébot ; Maurice Brangeon, fondateur du groupe Brangeon et Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou.
https://youtu.be/13fEy1NPSIw
En préambule à cette conférence sera diffusé le spectacle immersif « En verre et contre tout ». L’espace de vingt minutes, le public est transporté au temps de la guerre de Vendée (1793-1796) au moyen du motion design, une technologie qui permet de donner vie aux images, ici des photos des vitraux des églises et chapelles de la Vendée militaire. Ce spectacle s’appuie sur un livre, « Guerres de Vendée : la mémoire du vitrail », paru en 2021 aux éditions choletaises Pays et Terroirs. Chef d’entreprise à la retraite de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), Jean-Louis Sarrazin a exploré une quarantaine d’églises et de chapelles dont il a ramené 300 photos qui illustrent cet ouvrage cosigné avec Nicolas Delahaye pour les textes.
Gratuit. Inscriptions sur www.le-cera.com et www.grandevendee.fr.