Banderole

Samedi 26 avril. Journée de la Vendée Militaire avec Assemblée générale à Saint-Christophe-du-Bois près de Cholet. La journée se déroulera toute entière au Prieuré de La Haye, complètement restauré par ses nouveaux propriétaires, José et Sophie Aspecada. Au début du mois d'avril 1795, Nicolas Stofflet rencontrera le général Canclaux pour parler de la paix. Dans ce numéro de Savoir vous trouverez le programme de cette journée toute champêtre, avec buffet campagnard, saynète vendéenne, bénédiction d'une plaque commémorative. N'oubliez pas cette date.

12/02/2025

La place de l'abbé Nicolas Corbillé gêne les gauchistes

 La place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté par la Révolution, gêne les gauchistes

Par Michel Janva le 2 février 2025 commentaires Le Salon Beige






La municipalité escrologique de Bouvron (44) veut débaptiser la place de l’abbé Nicolas Corbillé, prêtre réfractaire exécuté contre le mur de l’église en 1794, victime de la Terreur révolutionnaire. Sa mémoire, ancrée dans l’histoire bretonne, est aujourd’hui menacée par une décision contestée.

Ordonné prêtre en 1781, il fut nommé vicaire à Bouvron en 1785. Lorsque la Constitution civile du clergé de 1790 imposa aux prêtres de prêter serment à l’État, il refusa. Contraint à la clandestinité, il poursuivit son ministère au péril de sa vie, officiant dans l’ombre pour répondre à la ferveur religieuse de la population locale. Dénoncé, il fut arrêté en avril 1794 et fusillé contre le mur de l’église. Son supplice illustre la brutalité du régime révolutionnaire et la résistance des prêtres réfractaires qui refusèrent de se soumettre à un pouvoir hostile à leur foi. En hommage à son martyre, la place où il fut exécuté porte son nom depuis des décennies.

La mairie de Bouvron a décidé de faire disparaître cette trace de l’histoire, invoquant la sacro-sainte séparation des Églises et de l’État.

L’association Koun Breizh, qui œuvre pour la défense de la mémoire bretonne, s’insurge contre ce qu’elle considère comme une tentative d’effacement historique. L’argument avancé par la mairie – la laïcité – soulève des interrogations. Faut-il désormais faire disparaître toute référence à la religion dans l’espace public ?

Derrière cette décision, certains voient une volonté de minimiser les exactions de la Révolution française. L’abbé Corbillé fait partie de ces victimes de la Terreur dont le souvenir dérange une certaine vision idéologique de l’histoire.

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