Banderole

Samedi 26 avril. Journée de la Vendée Militaire avec Assemblée générale à Saint-Christophe-du-Bois près de Cholet. La journée se déroulera toute entière au Prieuré de La Haye, complètement restauré par ses nouveaux propriétaires, José et Sophie Aspecada. Au début du mois d'avril 1795, Nicolas Stofflet rencontrera le général Canclaux pour parler de la paix. Dans ce numéro de Savoir vous trouverez le programme de cette journée toute champêtre, avec buffet campagnard, saynète vendéenne, bénédiction d'une plaque commémorative. N'oubliez pas cette date.

11/01/2014

Ephémérides des 11 et 12 janvier 1794

11 janvier 1794

- Le chevalier Jean-Baptiste de Beauvollier dit Valiot, aide de camp de Lescure, natif de Beuxe, est guillotiné à Angers

Sainte Vendée

- Louis-Pierre Barat, né et baptisé à La Chapelle Saint-Florent, le 27 juin 1726. Prieur de Saint-Jean du Petit-Montrevault. Docteur en Théologie de l'Université d'Angers L'abbé Gruget disait de lui qu'il éait "l'un des prêtres les plus éclairés du diocèse". Professeur de Théologie, de 1762 à 1791. Curé d'Epiré (8/01/1762 au 1/02/1766). Membre de l'Académie des Sciences et Belles Lettres d'Angers, le 15/11/1769. Exerça plusieurs fonctions auprès du diocèse. Commissaire à la rédaction des cahiers de doléances du clergé. Refusa le serment. Interné au séminaire d'Angers le 17 juin 1792, puis à La Rossignolerie le 30 novembre de la même année. Délivré par les vendéens un an plus tard, le 17 juin 1793. Trouve refuge à Beaupréau puis à Cholet. Traverse la Loire avec l'armée vendéenne. Il est arrêté à Saint-Lambert-la-Potherie, le 5 décembre 1793. Il était déguisé en meunier, "portant sur lui les instruments du fanatisme" (Francastel, 6 décembre 1793). Comparait devant le Comité révolutionnaire le 7 janvier 1794, puis, le 11 devant la Commission militaire, qui le condamne à mort. Guillotiné le même jour, place du ralliement à trois heures du soir.
   Ses petits neveux possèdent toujours des livres de sa bibliothèque. Il était chanoine de Saint-Martin depuis le 2 août 1768.

Ce même jour, à Angers, on guillotine François Charon, laboureur du quartier Saint-Laud à Angers; Jean Bordet, laboureur également en Saint-Laud

Après avoir été battu à Saint-Fulgent par Joba, Charette se retire dans la forêt de Grasla.

Arrestation de plusieurs hommes à Saint-Etienne de Corcoué. Ils sont massacrés à Legé (Deniau, 1ère ed., t.IV, pp.131 et 132).

Dimanche 12 janvier 1794

Une fusillade au Champ-des-Martyrs
Première fusillade au Champ-des-Martyrs (aujourd'hui sur le territoire d'Avrillé, près d'Angers) : 105 personnes. Parmi lesquelles, Antoine Fournier. Né à La Poitevinière le 26 janvier 1736. En 1753 - l'année de la naissance de Stofflet - il exerce le métier de tisserand à Cholet. Il est arrêté en décembre 1793. Interrogé le 29 par le Comité révolutionnaire de cette même ville. On lui demande : "désaprouvez-vous la conduite de ces monstres de prêtres qui ont fait égorger nos frères?" Il répond : "Je ne crois pas que  les prêtres aient été capables de donner de mauvais conseils". On lui demande encore : "Vous êtes accusé d'avoir blâmé la conduite des républicains, en disant que l'on détruisait les croix de mission, etc?" Il répond courageusement : "Oui j'ai blâmé et je blâme la conduite de ceux qui jettent les croix de mission et profanent les vases sacrés".
On lui demande : "Vous souffrirez donc la mort pour la défense de votre religion" Réponse : "Oui". Sainte Vendée !

Une tombe du Champ-des-Martyrs
Le 1er janvier 1794, Antoine Fournier et 23 autres prisonniers furent envoyés à la Commission militaire à Angers. Interrogé le 8 janvier, il fut fusillé au Champ-des-Martyrs le 12 janvier. Béatifié le 12 février 1984. Son fils, Jean-Baptiste Fournier, vicaire à Saint-Christophe-du-Bois refusa le serment et fut déporté en Espagne. A son retour il reprit son poste à Saint-Christophe-du-Bois; nommé plus tard curé de Saint-Paul-du-Bois. Il devient curé du Voide le 1er août 1805, il y meurt le 16 septembre 1838. L'année précédente il avait donné sa démission de curé. Il eut pour successeur, son vicaire, le célèbre abbé Félix Deniau, historien des guerres de Vendée, à qui il avait donné les premiers éléments du latin.

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