Un temps radieux, cinq à six mille personnes enthousiastes et recueillies, une mise en scène largement à la hauteur de la réputation d’excellence du Puy du Fou ! On y était !
Ce dimanche 20 mars, jour des Rameaux, le Puy du Fou accueillait l’anneau de Jehanne d’Arc, volé par l’évêque Cauchon lors de son procès à Rouen et providentiellement revenu en France après une vente aux enchères à Londres. La famille détentrice, après la famille royale d’Angleterre souhaitait s’en séparer. En quelques jours, le Puy du Fou avait réuni auprès de donateurs et de son propre budget les fonds nécessaires à cette acquisition.
Précédé de la musique militaire de l’ouest jouant la Marche des soldats de Robert Brousse et salué par un détachement d’élèves officiers de Saint-Cyr, le cortège de Puyfolais, de cavaliers, de Poilus de 14-18 est entré dans la cour du château Renaissance du Puy du Fou, suivi de la châsse médiévale contenant l’Anneau, sous un dais armorié et entouré d’oriflammes battant au vent de Vendée. De prestigieuses musiques étaient diffusées dans la cour, ajoutant à la solennité de ce moment historique et suscitant l’émotion contenue des visiteurs recueillis.
Le Puy du Fou, en ses fidélités !
Maitre Jacques Trémolet de Villers, l’historien Franck Ferrand, ont suivi Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou et précédé Philippe de Villiers, le créateur, pour rappeler en mots choisis la grandeur de la France et de son Histoire, ce qu’elle devait à Jehanne d’Arc, et l’histoire véridique et incontestable de la seule relique de la Sainte, au point que les Anglais semblent regretter son retour vers la France. Puis a été diffusée une allocution grandiose d’André Malraux, le chant de clôture du spectacle « Le secret de la Lance » et enfin le court et émouvant texte de Clarisse, jeune puyfolaise qui jouait l’an dernier le rôle de Jehanne.
Le Puy du Fou, fidèle entre les fidèles, rend à la France l’Anneau sacré. Il restera en la chapelle du château sous protection. Les participants de cette mémorable cérémonie ne doutaient pas un seul instant que cette relique vénérée devait revivre au cœur de la Vendée Militaire, cette terre de Géants et de genêts en fleurs, par une destinée providentielle !
Henry Renoul
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