23/03/2017

Pour la Vendée Militaire, c'était un génocide

Pour Vendée militaire, c’était un génocide


L’association Vendée militaire a réuni une partie de ses adhérents, samedi au Mesnil-en-Vallée, pour une conférence de Jacques Villemain, diplomate et juriste, qui a travaillé pendant plusieurs années sur le génocide vendéen. Il a relu tous les travaux des historiens, qu’ils considèrent la réalité du génocide ou qu’ils la nient, et repris les faits et les écrits de ceux qui donnaient les ordres et de ceux qui les exécutaient.


Il les a comparés aux jugements des massacres contemporains. « Pour la très grande majorité des Vendéens, cette question ne se pose plus. Il reste cependant quelques historiens pour nier la volonté génocidaire du Comité de salut public, dirigé par Robespierre, et l’exécution sanglante du crime perpétuée en Vendée militaire par les colonnes infernales de Turreau, à partir de janvier 1794. »



Juridiquement confirmé
La conclusion du diplomate et juriste est limpide. Si l’on jugeait avec les critères actuels, devant un tribunal international, les exactions des colonnes infernales, le crime de génocide serait avéré et les responsables condamnés. Pour l’auteur, le massacre des Lucs-sur-Boulogne suffirait seul à qualifier la terrible répression de génocide. « Le mot génocide n’existait pas à l’époque de la Révolution française, il n’existait pas non plus lors de la Shoah ou pendant le massacre des Arméniens par les Turcs. Le crime de génocide a reçu depuis une qualification juridique extrêmement précise ».

Le conférencier est intervenu devant 92 convives au Poisson d’argent, dont le président fondateur de l’association, Dominique Lambert de la Douasnerie, Rénald Sécher, historien et éditeur, ainsi que tous ceux qui veulent conserver une authentique « histoire à vif. »

Courrier de l'Ouest, 23 mars 2017

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