29/09/2021

Jean-Louis Caffarel et la Vendée



 C’est de Pologne et plus particulièrement de La Durbelière que je commence la rédaction de cet article, de ce message, de ce témoignage. Vous le savez, La Durbelière est le nom du château de Monsieur Henri, Henri de La Rochejaquelein. Vous le savez peut-être aussi, La Durbelière est le nom d’une « lettre-journal » créée par votre serviteur en 1994 pour apporter la bonne parole au service de Dieu et donc du Roi. Mais alors, pourquoi associer géographiquement la Pologne à La Durbelière ? Les anciens Parents et Amis lecteurs de notre missive (toujours La Durbelière), ne l’ont peut-être pas oublié.

Tout commence par un voyage en Vendée de ma belle-sœur polonaise. Le Saint-Esprit et les âmes des martyrs et héros de Vendée sont à l’œuvre dans son âme, à la fois discrètement et intensément avec plus humblement mes commentaires traduits par mon épouse. Si intensément que quelques années plus tard, ma belle-sœur m’annonçait à ma grande surprise, dans une discussion sur le fait que ce n’était pas l’usage en Pologne de donner un nom à sa maison, qu’elle allait donner le nom de La Durbelière à la sienne. 

La suite était écrite. Depuis le rappel à Dieu de ma sœur de sang et de combat, Josyane, les belles lettres en fer forgé de ce beau nom, qu’elle avait apposées sur sa demeure, dormaient dans ma cave et elles n’attendaient plus qu’une nouvelle splendeur pour, accrocher au mur d’une maison, accrocher le regard et transmettre l’héritage ainsi évoqué, y compris après traduction et explication.

Et c’est ainsi qu’en août 2021, à Grębów, village de Pologne, il y a une Durbelière que vous pouvez découvrir en photos. Grâce offerte parmi un nombre incalculable de grâces reçues par l’intercession de nos chers Généraux Vendéens à qui je demande tous les jours dans mes prières de me guider, de me commander et d’intercéder pour moi.Vendéens de sang, Vendéens de cœur, vous comprenez tout cela, vous comprenez ce qui est folie pour d’autres âmes étrangères à notre amour de la geste vendéenne.

Demander et recevoir.Mais encore faut-il répondre dignement à ces faveurs accordées par le Ciel par l’intermédiaire de ses instruments que sont mes chers sept martyrs et héros Vendéens.Trouver le moyen de montrer ma reconnaissance et de remercier comme il se doit.Et ce moyen, j’ose penser l’avoir trouvé malgré toutes mes imperfections humaines et ma condition de pécheur.

Faire découvrir, connaître et aimer nos chers Généraux Vendéens et en particulier ceux dont je répète inlassablement le nom : Cathelineau, Bonchamps, Lescure, d'Elbée, La Rochejaquelein, Stofflet, Charette et ainsi, faire d’une pierre deux coups.D’abord, honorer leur mémoire et donc les servir et ensuite rendre au plus grand nombre un héritage volé par la République dont la richesse est constituée par les hauts faits exemplaires de leur Geste glorieuse.C’est pour cette mission, que j’ai constitué ce que j’ai appelé : l’Acte de restitution d’héritage. Acte, envoyé à tous les Parents et Amis lecteurs de La Durbelière et comme une bouteille à la mer, au plus grand nombre selon des critères divers et variés.

Cet Acte est en quelque sorte l’aboutissement de mon engagement Vendéen et je continuerai de le transmettre jusqu’à mon dernier souffle selon la Volonté de Dieu. Jusqu’à mon dernier souffle et même au-delà car j’ai voulu, en plus de passer le témoin à d’autres fidèles, que ce don de moi-même à Dieu et à ses sept serviteurs continue après avoir quitté cette vallée de larmes.

Voilà pourquoi les beaux visages dessinés par une artiste de talent, Marie-Odile Butel, se trouvent maintenant sur la montée de croix de notre tombe familiale. Ma sœur Josyane, si ardente dans le combat pour la défense de la mémoire vendéenne y repose déjà depuis 2001 et une place y est réservée pour mon épouse et pour moi.

A gauche, se trouvent l’image de Notre Dame de Częstochowa  et celle de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et bien entendu au centre de la croix fleurdelysée, le Sacré-Cœur de Jésus si cher aux Vendéens.

Espérance, courage, résistance.


Jean-Louis Caffarel

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