Parmi les visites de notre dernière journée vendéenne à La Jumellière, l'étape du cimetière fut marquée par l'allocution du général de Caqueray sur l'histoire de sa famille, dont la tombe, restaurée par des bénévoles de l'association Vendée Militaire, a retrouvé tout son lustre.
La tombe de la famille de Caqueray après restauration (en médaillon, le portrait de Frédéric Joseph de Caqueray de Valolive) |
La tombe avant restauration |
Cette tombe renferme les restes de Frédéric Joseph de Caqueray de Valolive,
dit le chevalier de Caqueray, veuf de Madame Euphémie Béritault de La
Contrie, chevalier de saint-Louis, ancien officier supérieur dans les
armées vendéennes (campagne de 1815), ancien député de Maine-et-Loire,
né le 14 décembre 1771, décédé en son hôtel à Angers, le 11 février
1845 ; d’Euphémie Béritault de La Contrie, née le 25 décembre 1790,
décédée le 10 octobre 1818 ; de Marie Pauline Louise Hay des Nétumières,
comtesse de Caqueray de Valolive, décédée le 31 décembre 1891, âgée de
80 ans ; de Béatrice Pauline Marie de Caqueray de Valolive, née le 17
janvier 1847 ; et de Raoul Frédéric Marie, comte de Caqueray de
Valolive, ancien zouave pontifical (comme son frère Georges), décédé le 8
octobre 1900 à l’âge de 60 ans. Autant dire que nous avions là tout un pan d'histoire vendéenne que le prochain numéro de la revue Savoir nous relatera en détails…
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