Le comte Raoul du Réau de La Gaignonnière et Dominique Lambert de La Douasnerie, près de la Tombe de Zacharie du Réau. |
Zacharie du Réau de La Gaignonnière, né et baptisé en l’église Saint-Michel-du-Tertre à Angers, le 2 avril 1790.
En l’église Notre-Dame de l’oratoire, à Angers, il épousa, le 15 mai 1810, Eulalie-Jeanne Boucault de Melliant. Par ce mariage, la terre de Barot, en la Salle et Chapelle-Aubry, entra dans la famille du Réau.
Officier aux Gendarmes rouges de Louis XVIII, il suivit, en 1815, le roi à Gand où ce dernier le chargea d’une mission en Vendée. Il avait vingt-cinq ans. Revenu en Anjou, il participa à la quatrième guerre de Vendée et servit sous Charles d’Autichamp. Au cours de la bataille de Rocheservière, dans la déroute, il fut rejoint par des soldats bonapartistes qui le massacrèrent.
D’abord inhumé dans la fosse commune au cimetière de Rocheservière, il fut retrouvé plus tard par ses fils, Zacharie-Raoul et Paul, qui le reconnurent grâce à une particularité physique rare. Il avait, en effet, six doigts de pieds... Zacharie-Raoul et Paul du Réau lui firent élever une tombe dans le cimetière de Rocheservière, devant laquelle nous irons nous recueillir le 20 juin prochain. Son décès fut constaté par plusieurs officiers de la division de Beaupréau : Michel Reyneau, colonel, commandant la 1ère subdivision de Beaupréau ; Lhuillier, commandant en chef de la division de Beaupréau ; Tristan Martin, officier ; Trapard, officier ; de Romain.
Son acte de décès figure dans les registres du premier arrondissement d’Angers, à la date du 12 décembre 1815. Son fils Paul, né le 20 décembre 1813, épousa le 21 novembre 1837, Nathalie-Anne de Caqueray-Valolive, fille d’un député de Maine-et-Loire, et d’Anne Béritault de La Contrie (à La Jumellière). Paul mourut sans postérité au château du Plessis-Malineau à La Salle-de-Vihiers, le 15 octobre 1889.
En l’église Notre-Dame de l’oratoire, à Angers, il épousa, le 15 mai 1810, Eulalie-Jeanne Boucault de Melliant. Par ce mariage, la terre de Barot, en la Salle et Chapelle-Aubry, entra dans la famille du Réau.
Officier aux Gendarmes rouges de Louis XVIII, il suivit, en 1815, le roi à Gand où ce dernier le chargea d’une mission en Vendée. Il avait vingt-cinq ans. Revenu en Anjou, il participa à la quatrième guerre de Vendée et servit sous Charles d’Autichamp. Au cours de la bataille de Rocheservière, dans la déroute, il fut rejoint par des soldats bonapartistes qui le massacrèrent.
D’abord inhumé dans la fosse commune au cimetière de Rocheservière, il fut retrouvé plus tard par ses fils, Zacharie-Raoul et Paul, qui le reconnurent grâce à une particularité physique rare. Il avait, en effet, six doigts de pieds... Zacharie-Raoul et Paul du Réau lui firent élever une tombe dans le cimetière de Rocheservière, devant laquelle nous irons nous recueillir le 20 juin prochain. Son décès fut constaté par plusieurs officiers de la division de Beaupréau : Michel Reyneau, colonel, commandant la 1ère subdivision de Beaupréau ; Lhuillier, commandant en chef de la division de Beaupréau ; Tristan Martin, officier ; Trapard, officier ; de Romain.
Plaque de la tombe de Zacharie |
L’actuel château du Plessis-Malineau a été reconstruit en 1842. L’ancien était occupée, en 1789, par Charlotte de Girard de Charnacé, veuve de Pierre-Théophile de Morand. On sait que ce château fut témoin, en mars 1793, de la révolte des conscrits de la paroisse. La scène eut lieu dans une prairie proche du château. Un certain Buffard avait été le premier chef de ces révoltés. Un vitrail dans l’église de La Salle-de-Vihiers rappelle cet épisode.
Zacharie-Raoul, aîné des enfants de Zacharie du Réau et d’Eulalie Boucault de Melliant, naquit à Angers le 17 novembre 1812. Il épousa, le 31 juillet 1839, en l’église d’Argenton Notre-Dame (Mayenne), Marie-Thérèse de Quatrebarbes, née le 29 mars 1819, fille de Hyacinthe, marquis de Quatrebarbes, et de Catherine-Rosalie Gaudicher de Princé. Marie-Thérèse de Quatrebarbes était donc la nièce du célèbre comte Théodore de Quatrebarbes (1803-1871). Zacharie-Raoul mourut à Barot le 17 juillet 1902.
Château de Barot, par Charlotte du Plessis d’Argentré, comtesse du Réau. (reproduction interdite) |
Notre ami, le comte Raoul du Réau de La Gaignonnière, chanteur d’opéra, en discussion avec Charles Aznavour. (reproduction interdite) |
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