Michel-Abel Poirier du Lavouër, né à Saint-Maurille d’Angers, le 5 mars 1781, fils aîné de Michel-François Poirier du Lavouër, conseiller du roi, « juge-garde au passage et mesurage des sels établi » à La Pointe de Ruzebourg (ou Ruzebouc), en Bouchemaine, et de Louise Denais de Cingé. Il eut pour parrain le sieur Goirand, receveur aux Ponts-de-Cé. Le 21 août 1809, à Rablay, il épousa Marie-Louise Bletteau, née à Rablay le 28 janvier 1791, fille de Louis-André Bletteau, notaire à Rablay, et d’Ambroise Macquin. En 1815, lors de la reprise d’armes, Antoine-Michel du Lavouër (cette terre est située à Bouchemaine, les Poirier en sont propriétaires depuis la fin du XVIIe s. . La maison est aujourd’hui rasée, et le domaine morcelé), fut nommé capitaine sous-adjudant-major dans la division de Beaupréau et fut tué le 20 (et non le 21) juin, d’après l’assertion de MM. Lhuillier, commandant en chef de la division de Beaupréau, Reyneau, Benoist et Séchet, officiers de cette division. Son acte de décès a été transcrit dans les registres de Rablay le 21 décembre 1815. Sa veuve, Marie-Louise Bletteau mourut en la même paroisse, le 17 septembre 1816. Une fille unique naquit de ce mariage : Marie-Victorine, née à Rablay le 4 août 1811, épousa à Angers, le 14 avril 1834, Auguste-Marie Levert, inspecteur des mines à Montrelais, né le 29 janvier 1797 à Saint-Mathurin, fils de Louis-Etienne Levert et de Marie Nicou, domicilié à Saint-Mathurin. Une fille naquit de ce mariage : Marie-Madeleine Levert, née le 7 avril 1837 à Vibraye (Sarthe), où son père était employé aux forges de cette localité. Elle épousa Julien-François Heurtebize, né à Evron (Mayenne), le 27 janvier 1825. Veuve et sans enfant, Victorine-Marie-Madeleine entra comme religieuse bénédictine au Calvaire d’Angers. Elle fut prieure de ce monastère depuis 1877 jusqu’en 1883, et depuis 1889 à 1895. En l’année 1896, elle fonda un couvent du Calvaire à Jérusalem sur le Mont des Oliviers, et c’est là qu’elle mourut le 17 octobre 1900. Il n’y a donc plus de descendant Michel-Abel Poirier du Lavouër.
Pierre-Jacques Devillers. Notaire à La Romagne (Maine-et-Loire), fils de Charles-Laurent Devilliers et de Marie-Françoise Dugrosprez. Il avait épousé Marguerite-Anne Guignard, veuve de Pierre-Marc Trastour, mariée à Tiffauges le 13 mai 1783. Madame Devilliers mourut à La Romagne le 18 janvier 1820, âgée de 57 ans. Ce ménage n’a pas eu de postérité. Pierre-Jacques Devillers participa à la quatrième guerre de Vendée. Il fut nommé chef de bataillon de la deuxième subdivision de Montfaucon (colonel-Jules Desmelliers), en remplacement de Guignard, un sien parent sans doute. Il fut tué le 20 (et non le 21) juin 1815. Son acte de décès fut enregistré à La Romagne, le 16 juillet 1816, d’après une assertion de Legeay, commandant la 1ere subdivision de Montfaucon, du marquis de La Bretesche, commandant de la division de Montfaucon et du comte Charles d’Autichamp, Pair de France, commandant la 22ème division militaire.
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