Puy du Fou, un spectacle à 360°
Saison 2016 : le Grand Parc rouvrira le 2 avril avec un nouveau héros, le général vendéen Charette, mais aussi une nouvelle salle aux gradins tournants : le Théâtre des Géants.
Le dernier panache » va constituer la nouveauté 2016 au Puy du Fou. Le panache, c’est celui de François-Athanase Charette de la Contrie, dit « Charette », qui fut doublement chef de guerre : en Amérique, au moment de l’indépendance ; puis en Vendée, en pleine Révolution française. Charette figure en effet au cœur du nouveau spectacle du Grand Parc qui rouvrira ses portes au public le samedi 2 avril prochain. Comme d’habitude au Puy du Fou, l’événement artistique s’accompagne d’une prouesse technologique puisque « Le dernier panache » va bénéficier d’un écrin serti sur mesure, le Théâtre des géants. Cette salle de 2 400 places offre une particularité : la tribune sera tournante et s’arrêtera successivement devant chacune des six scènes construites aux pourtours de la salle - ce qui en fera un spectacle à 360°.
Une vingtaine de tableaux différents
Le dispositif permettra aux spectateurs de passer d’un décor à l’autre sans bouger de leur fauteuil, et de se déplacer comme dans un travelling au cinéma et comme s’ils étaient eux-mêmes la caméra. « Une première mondiale. Nous travaillons concrètement sur le projet depuis cinq ans, mais nous en rêvions depuis dix », précise Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou. Chacune des six scènes sera appelée à changer de décor à trois reprises, permettant au total de composer une vingtaine de tableaux différents. Fidèle à l’esprit du Puy du Fou, un soin particulier est apporté à la création de ces décors circulaires. On y verra des paysages emblématiques des Guerres de Vendée : la vallée de la Sèvre, la chapelle des Lucs-sur-Boulogne ou encore la place Viarme à Nantes, où Charette est fusillé en public en 1796. La « première vie » de Charette, quand jeune officier de marine, il prend part à la guerre d’indépendance américaine, donne également lieu à des reconstitutions audacieuses. Le public découvrira notamment la coupe transversale d’un galion qui, avec ses trois ponts et sa cale, ses premières vergues et voiles, culminera à onze mètres, tout près des cintres. Le tout a bénéficié de l’aide directe ou des précieux conseils de l’équipe de L’Hermione, par exemple, ou encore de l’École Centrale de Nantes, pour la machinerie spéciale qui reproduira une tempête en mer. Nicolas de Villiers résume son ambition : « Le Puy du Fou, c’est le parc de l’émotion ».
Yves DURAND
extrait du courrier de l'ouest, 21 février 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire