Croix du Bas Bégrolles avant sa restauration par la Vendée Militaire |
Croix du Bas Bégrolles après sa restauration et sa plaque commémorative à droite |
Une famille dans la tourmente
Auguste-Ménard de La Forest d'Armaillé, seigneur de La Menantière, fusillé dans la forêt du Gâvre en 1793. Son épouse, Etiennette-Anne-Françoise Gourreau de La Blanchardière, noyée en Loire en décembre 1793. Leurs enfants : Adélaïde-Camille-Thérèse-Marie, née en 1779, Cécile et Hyacinthe-Camille, née en 1791, noyées en Loire en décembre 1793.
Nous ferons aussi mémoire de : Aimée, née en 1790, décédée le 29 janvier 1794 dans la prison du Carmel à Angers, et de Marie-Charlotte-CLaudine, née vers 1786, décédée en 1849 qui échappa aux noyades de Nantes. Recueillie par une " fripière ", Catherine Villain, épouse Vincent puis Boisselot, et rendue à sa famille, elle épousera M. Jacques Poisson de Gastines. Par la suite, Catherine Villain fut toujours accueillie, avec beaucoup d'égards, au château de La Ferronnière, en Briollay, où vivaient les Poisson de Gastines.
La croix de la Menantière
Croix de la Menantière avant sa restauration |
Ce même jour, 24 juin 2017, nous rendrons hommage à la famille Piou, en partie décimée pendant la Révolution. Le 8 juin1794, le métayer du Vieux Chilou, Pierre Piou, et sa femme, Renée Goislot, née au Puiset Doré, furent massacrés, avec leurs filles, Jeanne et Thérèse. Leurs corps furent inhumés dans le cimetière du Fief-Sauvin. Leurs fils – Prosper, Pierre et Michel – échappèrent au massacre en se cachant dans les genêts... Cette famille Piou, compte d'autres victimes, comme cette Marie Piou, née à Montrevault, le 19 mai 1755, baptisée le lendemain, fille de Pierre et de Jeanne Aubron. Epouse de Joseph-Claude Supiot, né en 1760 à Saint-Pierre-Montlimart, elle fut arrêtée et conduite à Angers. Interrogée le 10 avril 1794, elle fut exécutée au Champ des Martyrs d'Avril le 16 avril suivant, et béatifiée le 19 février 1984.
15 février 2017 La croix est enfin relevée |
Nous aurons l'occasion, dans les prochains jours, et jusqu'au 24 juin prochain, de vous entretenir de l'histoire de Saint-Pierre pendant la Révolution et les guerres de Vendée. Bien entendu, le 24 juin, la journée vendéenne se terminera par la traditionnelle Veillée vendéenne au cours de laquelle seront évoqués les jours glorieux et dramatiques de cette courageuse paroisse au temps de la grand-guerre.
N'oubliez pas de retenir dès maintenant cette date. Journée ouverte à tous.
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